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les saintes

TERRE DE HAUT – Petite Anse du Pain de Sucre

12Adorable mouillage – Tout premier snorkelling pour Loann ! Il a voulu chausser ses palmes comme papa s’est très bien débrouillé du haut de ses 2 ans ½. Il a accepté le masque et le tuba et a regardé furtivement (tout de même) sous l’eau avec beaucoup d’excitation !! Bravo petit requin jaune !

 

 

 

TERRE DE BAS – Anse Fideling

Cette île des Saintes est beaucoup moins convoitée par les touristes, ce qui la rend encore plus charmante et authentique.

Nous avons fait l’heureuse rencontre de Bernard, un métro qui s’est installé là avec sa famille et qui loue des chambres et des villas aux touristes. Arrivés en même temps sur la petite plage avec nos annexes, nous nous sommes aidés mutuellement à les ranger… Motivé par sa passion pour l’île, il nous a gentiment embarqués dans son 4x4 pour nous la faire découvrir en s’arrêtant d’abord à un superbe point de vue qui surplombe l’ensemble des Saintes en premier plan de la Désirade, Marie-Galante et la Dominique, puis dans une forêt où il voulait nous montrer des citronniers, pour finir sur le bourg de Grande-Anse où nous avons déjeuné « chez Yvonnette », petit lolo face à la mer qu’il nous a conseillé. Ici pas de carte, juste les plats locaux cuisinés en fonction de la pêche du jour… pour nous, ça aura été : accras de morue absolument délicieux, vivaneaux grillés et fricassé de lambi.

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Changement de programme

On nous l’avait dit mais on pensait évidemment que ça n’arrivait qu’aux autres…

La cohabitation de 4 adultes est forcément complexe : ensemble 24h/24, dans un espace confiné comme le bateau et avec toutes les contraintes que cela implique (contraintes techniques, mal de mer, fatigue…) et 2 enfants à gérer (cned et surveillance permanente de Loann).

Nos différences d’âges, de vécus, de façons de vivre n’aidant pas, et malgré les bons et beaux aspects de ce fabuleux voyage en famille, il est compliqué de trouver un rythme commun et de satisfaire aux envies et besoins de chacun.

Après quelques moments plus difficiles que d’autres qui ont mené à des tensions entre nous, Laëtitia et Julien ont choisi, après mûre réflexion, de ne pas poursuivre le voyage sur Coco d’îles. Conscients de la situation et désireux de conserver nos relations intactes, nous pensons également que cette solution est la meilleure.

Nous allons donc continuer notre périple à 4.

De leur coté, Laëtitia et Julien vont profiter quelques temps de la Guadeloupe avant de reprendre leur vie en France. 

Depuis leur départ, début février, on a eu plaisir à se retrouver plusieurs fois…

Nous leur souhaitons bon vent dans tous leurs projets futurs…

Et nous n’oublierons pas les bons moments partagés dans cette aventure…

au frais dans la foret tropicale

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Le week-end suivant, toujours pour les mêmes raisons, nous avons choisi une petite rando sur la route de la Trace qui mène à la montagne Pelée : la « Trace des Jésuites ». La ballade parmi les plantes géantes fut très agréable, puis la descente, souvent sous forme de hautes marches à travers les racines, est devenue plus abrupte pour arriver jusqu’à la rivière. Du coup, le retour nous a paru plus sportif ! Sur la fin, la nuit tombait et nous nous sommes retrouvés complètement entourés de lucioles. Sous les arbres, ça scintillait de partout dans l’obscurité… On se serait cru à un concert de Pascal Obispo du temps de « Lucie » LOL. C’était trop mignon !

 

fort de france et balata

 

Fort de France

Le dimanche, nous avons voulu visiter Fort de France mais nous aurions dû choisir un autre jour car tout était fermé, donc vide et calme.      

 

C’est pourquoi nous avons filé à Balata, tout près de la capitale, où se trouve une reproduction miniature du Sacré-Cœur de Montmartre et un jardin où nous avons pu apprécier la flore tropicale de Martinique (et d’ailleurs), faire une petite balade dans les hauteurs des arbres, sur des ponts suspendus, qui n’a nullement impressionné Loann, ni même sa chute dans un étang en voulant observer les poissons de plus près ! Plus de peur que de mal, enfin… pour nous car lui, s’est ré-agenouillé aussitôt au-dessus des carpes… Ca ne lui a même pas servi de leçon !

 

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Coté faune, Loann a fait la connaissance très sympathique (heureusement vu son insistance) d’un jeune chat roux et nous, nous avons eu la joie d’observer des colibris butiner les roses de Porcelaine tout en volant dans un battement d’ailes quasi invisible.

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Accéder à la galerie photos complète de notre première escale en Martinique

Le rocher du Diamant et l'anse d'arlet

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11Une fois de plus, coincés en un endroit pour faire effectuer quelques réparations sur Coco d’Iles, nous profitons du week-end pour aller faire un tour du côté de la grande anse d’Arlet. En route, nous faisons une petite halte/chasse sous-marine près du Rocher du Diamant. 

 

 

 

 

 

Nos hommes, qui ont trouvé le fond d’un aspect lunaire très beau et le courant si fort qu’il leur a été presque impossible de revenir au bateau, nous ont remonté un poisson bourse et deux balistes noirs pour le déjeuner, et un poulpe qui finira au congel pour une autre occasion. Pour info, la chair du poisson bourse est fine et savoureuse et la peau du baliste noir est si épaisse qu’il a été impossible de lui couper la tête, cru et difficile à retirer même une fois cuit ! Pour le coup, l’effort n’en valait pas forcément la chandelle… enfin, évidemment, on fait les difficiles !     

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Pendant que nous faisions griller nos poissons, une petite tête de tortue est sortie de l’eau tout près du bateau. Laëtitia a plongé pour la retrouver sous l’eau, elle qui n’avait pas encore eu la chance de nager avec son animal fétiche. Nous y sommes retournés deux fois avec elle pour renouveler l’expérience qui reste inoubliable.             

Marc, qui lui avait repéré des langoustes, en bon chasseur, s’est chargé de notre dîner avec Julien. Ils nous ont rapporté 15 spécimens (1,7 kg) et comme elles étaient succulentes et qu’on avait tout mangé, ils n’ont pas pu résister à y retourner après le diner, vers minuit… 4 heures plus tard, ils sont rentrés le filet chargé de 30 langoustes (3,5 kg) ! Cette espèce de petite taille appartient, à priori, aux langoustes des « Caraïbes ».

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Le lendemain, nous avons appris qu’il n’était pas rare de croiser des requins taureaux qui viennent se nourrir la nuit dans cette zone. Heureusement, Marc et Julien n’ont pas vu l’ombre d’un aileron ! Ceci-dit, focalisés par leurs langoustes dans le faisceau de leur lampe, l’histoire ne dit pas si les requins ne les ont pas vus, eux !