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CHANGEMENT DE DECOR SUR L’ISLA PINOS – 17 > 19 janvier 2013

PLAGE COCOTIERS

Nous passons radicalement d’une ville bordée de gratte-ciels, peuplée par plus d’un million habitants, à une petite île bordée de palmiers, habitée par quelques indiens Kunas. Ce qui ne fait qu’amplifier notre émerveillement à l’approche de l’isla Pinos, notre première escale aux San Blas.

2362Sur la plage, Marc nous ramasse quelques noix de cocos dont les enfants boivent toute l’eau et nous nous régalons de leur pulpe. En revanche, en entrant dans la mer, franchement pas accueillante, je me prends les pieds dans un sac poubelle… avec l’eau au niveau des genoux, je ne les vois même pas ! Autant dire que nous n’avons même pas pris la peine de mettre un masque…

Encore loin des îles recherchées par les touristes, et pour cause… Cet isolement nous convient bien et nous donne un agréable sentiment de quiétude qui n’est pas pour nous déplaire.

D’un coup d’annexe, nous rejoignons le ponton du village kuna d’Isla Pinos, qui doit compter une cinquantaine de huttes. C’est plutôt timidement, que nous nous engageons au cœur des habitations. Après tout, nous sommes venus uniquement par curiosité et n’en sommes pas spécialement fiers. Nous ne croisons pas grand monde mais ceux que nous voyons nous saluent. Au bout de l’allée, les boucles d’or de Loann font de l’effet. Tous les regards se posent sur lui. Les femmes sortent et parlent entre elles. Elles sont sous le charme et le montrent bien. Malheureusement, nos échanges se limitent à quelques balbutiements en espagnol, sauf que, ni eux, ni nous, ne le parlent vraiment ! Nous nous contentons donc de la découverte de leurs traits, leurs costumes traditionnels, leurs maisons, leurs pirogues… Ce qui est déjà beaucoup !

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CARTHAGENE – MIEUX VAUT TARD QUE JAMAIS !

Comme pour me contredire, la « poste » colombienne a bel et bien rempli sa mission… Bon, il aura quand-même fallu presque 2 mois aux cartes postales pour traverser l’Atlantique… Comme de par hasard, arrivées dans les boites aux lettres françaises le lendemain de mon article sur notre site… ! Peut-être ont-ils eu peur qu’il leur fasse du tort… ! LOL. Ou, plus simplement, les timbres à $2 auront permis le minimum d’un service lent. Bref, tout est bien qui finit bien…

Ah la la ! On en vit des histoires incroyables, quand-même !!! Hein ?!

CARTHAGENE - MERCADO BAZURTO

Le marché local par excellence !

En prévision de notre séjour aux San Blas, on décide de faire notre approvisionnement en fruits et légumes sur le grand marché Bazurto. Le but étant d’allier l’utile à l’agréable, repartir avec des produits frais, mais surtout de s’immiscer de la vraie vie des colombiens faisant leurs emplettes ou leur business. Ce dont on ne peut pas se rendre compte dans la vieille ville de Carthagène, chic et touristique.

On voulait du local, ben là, on a été servi ! Géraldine de Scorth nous avait dit : « faut avoir le cœur bien accroché ! ». On a compris pourquoi ! Il est vrai que pour nous, européens, qui sommes habitués aux légumes calibrés, bien rangés sur des étalages sophistiqués, on note un « léger » décalage ! Le premier quart d’heure est même un peu décevant. La saleté nous interpelle. Le sol est jonché de détritus en tous genres. Les premiers pas dans ce gros « bordel » organisé ne nous met pas très à l’aise. On sent les regards se poser sur nous.

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Et puis, on commence à acheter des mangues, puis des aubergines, et en continuant de s’enfoncer entre les étals et en slalomant dans ce labyrinthe gigantesque, nous finissons par oublier, nous même, notre apparence de touristes perdues dans la jungle. Finalement, on en retient les moments forts sympathiques échangés avec le marchand de melon rigolo. Nous ne lui achetons pas ses melons trop fades, pour lesquels il s’extasie pourtant avec un gros « Mmmmh » en le goutant en même temps que nous. Par contre, on lui prend volontiers des caïmitos, un fruit délicieux qu’il nous fait découvrir avec beaucoup de bonne humeur. A un stand de boissons, voulant goûter un jus de framboises, Iris s’aperçoit trop tard que la vendeuse utilise, dans sa préparation, une pâte marron et collante pas très ragoutante, qui était posée au-dessus du bocal de framboises. Le voisin de la marchande de boissons, ayant pitié de nos échanges impossibles avec cette dernière, se propose très gentiment de nous aider. Il parle anglais, ayant un père américain. Grâce à lui, nous avons pu comprendre ce qu’il y avait dans la mixture qu’Iris était en train de boire, il s’agissait en fait d’une pâte faite à partir d’un fruit local : le borojo! On a aussi gouté le sapote, un drôle de fruit qui a un gout de carotte. Il est midi. Nous voudrions encore nous enfoncer dans les halles de ce marché interminable, curieuse de découvrir tous les produits proposés et désireuse de partager encore avec les colombiens… Mais le Capitaine nous attend pour mettre les voiles vers notre prochaine destination…

SapoteBorojoCaïmitos

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CARTHAGENE – c’est quoi la poste ?

cartes postales

Pour la nouvelle année, nous avions décidé d’envoyer nos vœux par carte postale de Carthagène. Nous avons donc retroussé nos manches et en avons écrit 23 ! La boutique ne vendant pas les timbres, nous en avons trouvé une autre. N’ayant pas eu le temps de les mettre dans une boite avant notre départ, nous les avons déposées à notre agent Lagoon, qui avait été bien agréable jusqu’alors, pour qu’il les poste avec son courrier. Bien sûr, à vous aussi, l’histoire paraît simple… Mais ça ne se passe pas comme ça en Colombie ! Y’a pas de poste avec des boites de ramassage un peu partout ! Non, non, non ! Notre agent Lagoon, que nous avons eu en ligne, une fois en mer, nous a indiqué que pour envoyer une simple lettre en France, ça peut coûter jusqu'à $50 ! Alors, même s’ils allaient gentiment essayer de les faire partir, nos cartes timbrées à $2 auront peu de chance de quitter le territoire ! Dommage…

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CARTAGENA DE INDIAS – 8 > 16 janvier 2013

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 Carthagène est avant tout une vieille ville espagnole qui a conservé le charme de son architecture coloniale. La ville est classée au patrimoine mondial de l’Unesco. Ses remparts, ses forteresses, ses balcons légendaires, ses fenêtres barreaux, ses jolies places, ses églises, ses parcs… sont autant de vestiges qui nous donne envie de nous promener, le nez souvent en l’air, dans ses ruelles pavées. Très touristique, elle contraste d’autant plus avec le mini « New York » qui a poussé tout autour d’elle.

 

 

 

 Les remparts épais de plusieurs mètres se sont convertis en lieux de rendez-vous amoureux. Chaque alcôve est occupée par un jeune couple qui s’offre un petit coin caché face aux vagues fracassantes.

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23Certains colombiens gagnent leur vie comme ils le peuvent. Beaucoup se font marchands en tous genres. On en croise tous les 10 mètres : fruits coupés, jus de fruits, cigarettes, toutes sortes de snaks frits à base de farine de maïs, de fromage, de banane plantain…, bijoux, chapeaux, peintures… Les marchands ambulants arpentent les rues avec leurs chariots ou se postent à un croisement. Les rues sont fourmillantes : beaucoup de touristes mais aussi les colombiens, les gens vivent beaucoup à l’extérieur.

 

 

51Ici, on ne parle qu’espagnol. Et nous ? Pas du tout ! Ce sera notre plus grande frustration. Mais, on s’débrouille avec quelques mots appris à la volée mélangé à du franspagnol, c’est-à-dire des mots français auxquels on ajoute un « o » ou un « a »… Avec ça, quelques gestes, et ça roule. Nous avons quand-même eu, trois ou quatre fois, le soutien de personnes qui entendaient qu’on allait avoir des difficultés à se faire comprendre et qui nous proposaient très gentiment de jouer le traducteur.

A la tombée de la nuit, la belle Cartagena s’habille de lumière et devient romantique. Cette atmosphère fascine les visiteurs qui, assis dans une calèche, sont transportés dans une autre époque.


 

 

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