Gran Canaria

Nous partons pour l’île de Gran Canaria le 1er Décembre, pour une dernière escale aux Canaries, qui sera d’ailleurs plutôt technique que plaisancière puisque nous y allons dans le but de trouver un concessionnaire Lagoon qui (nous le pensions en tout cas…) était censé réparer tous les petits bobos de Coco d’îles ( joints à refaire, puisque quand il pleut c’est aussi le cas à l’intérieur du bateau, régulateur de pression pour le branchement de prise d’eau directe, porte d’entrée du carré qui ne ferme plus, chauffe-eau, panneaux de douche, déflecteurs disparus, etc.. ).

 

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Si nous n’avons pas vraiment eu le temps de visiter l’île, nous aurons cependant fait de belles rencontres, telles que Laëticia et Xavier qui habitent à Gran Canaria, mais aussi et surtout, Walter et Marie-José sur Helitrope, si sympathiques et qui nous ont été d’une aide précieuse grâce à leur grande expérience de la mer, et aux conseils avisés de Walter, bienvenus pour la préparation de notre traversée de l’Atlantique. Enfin, nos amis de Marès, Esther, Mario et leur petite Laura (devenue la grande copine de Tom), qui font eux aussi un tour du monde, et que nous avons vraiment hâte de croiser à nouveau ! Il est des rencontres courtes, mais fortes en émotions !

Nous aurons tout de même eu le temps de nous accorder deux agréables plongées bouteilles aux Canaries.

Une première, plutôt en guise d’initiation pour Julien et Laëtitia, à 7 mètres, pendant laquelle ils ont vu (grâce aux yeux radar de Marc) une sole, un lièvre de mer de plusieurs couleurs, un poisson trompette, et un gros barracuda !

Gaëlle, Julien et Marc ont fait une plongée à 26 mètres sur une épave, et garderont un bon souvenir de leur rencontre avec un drôle de poisson à motif écossais, qui gardait l’entrée de son domaine (un trou dans la coque) et les suivait pour être sûr qu’ils ne s’approchent pas trop !

Julien et Marc ont rencontré un professionnel de la chasse sous-marine, champion d’Espagne, qui leur a gentiment proposé de les embarquer avec lui dans une super partie de chasse entre hommes. Les pauvres frustrés, sont revenus bredouilles, mais Rayco nous a généreusement offert 3 sars et 2 poulpes, soit la moitié de son butin du jour.

Enfin, est venue l’heure des préparatifs pour la grande aventure de la transatlantique. Au programme, méga avitaillement, ménage et derniers aménagements, apéro avec les copains de ponton, et un dernier coup de fil à nos proches. Samedi 17 Décembre, on hisse les voiles pour trois semaines de mer !

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la Palma

L’archipel des Canaries est composé de 7 îles. L’île de La Palma étant réputée pour être celle sur laquelle la végétation a été le mieux préservée, c’est sûr elle que nous jetons notre dévolu.

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Durant les trois jours que nous y avons passés, nous avons d’abord choisi d’aller voir l’observatoire dans les montagnes pensant naïvement qu’on pourrait observer le ciel. Mais nous n’avons pu voir que de grosses boules fermées, perchées au-dessus des nuages et interdites au public. Encore une vue impressionnante, mais rien de plus. Sur le chemin du retour, on ramasse des grenades, et on s’arrête pour manger des churros !

 

Puis, attirés par les images et descriptions lues sur la ville de Tazacorte, nous allons la visiter, pensant trouver une ville aux architectures anciennes et avec de jolies places. Si finalement le détour n’a pas été à la hauteur de nos espérances, cela nous aura permis de nous balader dans des bananeraies. On a compté, il y a jusqu’à 200 bananes par régime !

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L’aventure prend un nouveau tournant, après avoir rencontré un bateau qui partait directement pour la Martinique, l’idée nous paraît séduisante. Et si nous aussi on partait d’ici ? Nous avons pris pas mal de retard à cause de tous les petits soucis techniques, et on ne devait de toutes façon faire que passer en Afrique. Si on fait l’impasse sur le Cap Vert, ce sera au profit d’un plus long séjour pour découvrir les Antilles. Après un vote unanime, c’est décidé, dès qu’on est prêts, on met les voiles !

Ténérife

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 Nous sommes arrivés sur l’île de Ténérife aux Canaries pour l’anniversaire de Laëtitia, le 16 novembre, avec un bon menu au programme puisque nous venions de pêcher nos deux premiers Barracudas. Sa chair est bien plus fine que nos bonites habituelles, et accompagnée d’une sauce au beurre blanc et d’une fondue de poireaux, nous nous sommes régalés de ce repas d’anniversaire dans la baie de Los Cristianos.

 

Puisque Los Cristianos est une grande plage touristique, nous n’avons pu refuser aux enfants d’y passer une journée détente, qui fût d’ailleurs clôturée par une drôle de rencontre, de très grands dauphins, lents et calmes, bien différents de ceux que nous rencontrons habituellement en traversée.

Pour notre première excursion aux Canaries, nous avons décidé d’aller voir le volcan de l’île, le « Pico del Teide ». Pour y accéder, la route est longue et en lacets, mais, si Ténérife était couverte vue d’en bas, une fois la couche de nuages passée, la luminosité revient, et nous découvrons différents paysages tous plus beaux les uns que les autres. Le souci, c’est qu’il fait froid en montagne ! Avec nos shorts, lunettes, casquettes, nous débarquons en bons touristes à 3700 mètres d’altitude ! Enfin, un téléphérique nous emmène 800 mètres plus haut, pour nous offrir une vue splendide au-dessus des nuages et on découvre enfin le volcan. Il fait 0°C, on est saisis, tant par le froid que par la beauté des lieux.

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Bloqués sur l’île par l’attente de notre annexe dont l’arrivée ne fait que reculer, nous décidons d’aller passer quelques jours au mouillage, dans une petite anse bien à l’abri à l’ouest de l’île. Chaussés de nos palmes, masques et tubas, nous nous empressons d’aller voir à tour de rôle ce qui se passe sous l’eau. On rencontre de beaux poissons demoiselle, des labres de toutes les couleurs (têtes marbrées du violet au turquoise, suivi de deux traits jaune et turquoise, un corps deux tons, jaune et orangé, et une queue violette. Tant de couleurs pour un si petit poisson !), des sèches, qui ondulent leur jolis volants, des oursins aux grandes aiguilles, un banc de longs poissons que Marc pense être des barracudas, un poisson trompette… Mais surtout, belle surprise, une tortue qui, après examen poussé de tous nos livres serait une tortue verte. Marc n’aura pas résisté à l’envie de montrer la tortue à Laëtitia qui était à ce moment sur le bateau pour garder les enfants, puisque la tortue est son animal préféré ! La pauvre petite tortue, fâchée, avait les yeux qui lançaient des éclairs, presque autant que ceux de Gaëlle, notre Brigitte Bardot à bord. Deux minutes plus tard, après que Laëtitia se soit rempli les yeux, nous la relâchions pour la voir filer à toute vitesse vers le fond ! Pardon tortue, on ne recommencera plus ! « Marc Harrys » (l’homme de l’Atlantide), qui, une fois de plus était resté dans l’eau bien après nous, remonte une drôle de bête. Une espèce de limace de 20 centimètres de long qui se trouve être un lièvre de mer.

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Tous fiers de nourrir la famille du résultats de leur chasse, les garçons nous ramèneront pendant ces quelques jours 3 poulpes, 3 sèches et des bulots !

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Marc approchera d’ailleurs de son record en nous ramenant un soir 127 délicieux bulots pour un festin de rois !

montagneuse et séduisante

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Nous ferons d’abord une halte à Porto Santo, une petite île voisine à Madère. Au mouillage pour deux nuits, face à une toute petite plage acculée aux énormes rochers qui forment l’île, nous décidons de prendre la petite annexe de dépannage pour passer l’après-midi sur la plage. Cela n’aura pas été sans péripétie… Au moment où nous venions d’arrêter le moteur pour mettre un pied dans l’eau, une belle vague nous est passée par-dessus… Les pauvres Loann et Nitro s’en souviennent encore ... Tout le monde a pu se dégourdir les jambes et les papattes sur notre plage privée d’un jour.

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5 heures pour rejoindre l’adorable marina de Quinto de Lorde, avec 30/35 nœuds de vent et 5/6 m de houle. Là, c’est Laëtitia qui s’en souvient encore !

 

Merci à Katia pour ses précieux conseils, son sourire et sa parfaite connaissance de l’île, et à Carlos pour son aide permanente et sa gentillesse.

 

 Madère est une île Portugaise. Nous y avons visité Funchal, la capitale. Nous sommes allés y faire le marché, haut en senteurs et en couleurs, dont toute une partie était consacrée aux poissons où le produit phare est le sabre (poisson épée), l’autre partie étant principalement réservée aux fruits et légumes, avec un coin pour les fleurs tropicales (nous avons d’ailleurs été surpris de trouver des « oiseaux du paradis » pourtant typiques des Antilles !), nous avons aussi trouvé des fruits originaux comme la « banane-ananas » dont la forme, la texture et le goût font penser à chacun des deux fruits.

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 Puis, un téléphérique nous a hissé dans les hauteurs de la ville, nous offrant une vue imprenable pour ensuite se prêter à la tradition de Madère, la fameuse descente de la ville en caisse à savon ! Assez impressionnant de se retrouver en haut de cette grande « pente » quand on sait que le système de freinage ne tient qu’au morceau de gomme sous les chaussures de nos pousseurs ! Après quelques virages in-extremis où on aura vu de près les murs de la ville, on arrive en bas, tous explosés de rire ! Très original et fendard !!!

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 Une dernière petite ballade pleine de charme à la tombée de la nuit dans le vieux centre avant de rentrer épuisés au bateau dans notre camion de location (voiture 9 places).

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On quitte les gentils madériens pour continuer notre périple vers les Canaries. Résultat de 48 heures de navigation : 10 bonites ! On ne va pas mourir de faim !

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Notre première escale

Arrivée le 18 octobre, à Cascaïs, près de Lisbonne.

On hésitait à passer par le Portugal… Les filles étaient pour et surtout c’était important pour Tom, qui adore le pays de son papa et qui est fier de ses origines. Quel plaisir d’entendre parler portugais, de marcher dans les rues pavées et de se régaler de morue et de pastels de nata.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                 3 Cascaïs Boca de Enferno


A Cascaïs, intrigués par son nom, nous sommes allés voir la « Boca do inferno » (la bouche de l’enfer), cette falaise sculptée par les vagues. Nous avons aussi visité le village médiéval de Sintra, où, après avoir déjeuné dans un petit restaurant dans les hauteurs, nous nous sommes arrêtés dans une « pasteleria » (pâtisserie), dans laquelle on s’est fait un devoir de goûter toutes les spécialités portugaises pour le plus grand plaisir de nos papilles !

 

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A Lisbonne, nous avons visité la place du commerce, mais aussi « L’élévador » cette grande tour toute en hauteur en plein milieu des habitations, qui offre une vue imprenable sur les toits de la ville. Enfin, après avoir gravi avec peine des rues escarpées, nous avons visité le château, et la vue qu’il offrait en valait bien l’effort !

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Au final, nous auront mangé beaucoup de morue, de « poulpe à la patate » et « pastels de nata » (beaucoup beaucoup !). C’est bien, c’est bon, mais le problème c’est qu’on grossit à vue d’œil !!

 

 

Nous sommes repartis 10 jours plus tard, après avoir attendu sagement que le vent se calme car ils annonçaient 30 à 40 nœuds pour les jours précédents, ce qui aurait rendu la traversée jusqu’à Madère, notre prochaine escale, nettement moins agréable.

 

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 Pendant ces 5 jours de navigation, Gaëlle et Laëtitia ont confectionné leurs premiers pains, grâce aux bons conseils et vidéos qu’elles avaient prises de notre boulanger préféré (L’Atelier du Boulanger à Savigny le Temple- Bourg), qui a eu la gentillesse de les accueillir dans son fournil et leur consacrer quelques heures de formation si précieuse, car ça parait simple mais c’est tout un art de faire du bon pain... Et grâce à lui, elles ne sont pas peu fières de leurs boules et baguettes ! Merci Jérôme et Christelle  pour votre générosité ! On pense à vous à chaque repas ;-)

 A noter : une belle pêche ! 1 petit espadon qui nous donnera 2 repas. Délicieux !... Le pauvre…

1er novembre : ça y est ! On voit terre !! Un bout de montagne qui commence à se détacher dans la brume de l’horizon…

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