Ilet de Tintamarre

Avant d’arriver à Saint Martin même, nous faisons escale face à la jolie plage de la toute petite île inhabitée de Tintamarre… où nous avons passé deux agréables journées.

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Sauvetage en mer

1Partis pour Saint-Martin, à 6 miles des côtes, un petit bateau de pêcheurs a eu la chance de nous croiser et surtout qu’on regarde dans sa direction car c’est seulement en vérifiant avec les jumelles qu’on s’est aperçu que leur attitude était bizarre. Heureusement pour eux, nous ne nous sommes pas contentés de répondre à leurs grands signes qu’on aurait pu prendre pour de la courtoisie, en traçant notre route… Dans le doute, nous avons bifurqué vers eux et avons compris, alors, qu’ils avaient un problème. En effet, les pauvres dérivaient depuis 4 heures, leur moteur n’ayant plus d’essence à cause d’une durite défaillante qui avait vidé leur réservoir. Nous les avons dépanné du peu d’essence qu’il nous restait pour l’annexe et avons prévenu le cross de leur incident. Ils sont repartis vers la côte et on espère qu’ils auront pu la rejoindre sans encombre…

Vous qui étiez en panne, nous serions heureux de savoir que tout s’est bien passé après notre rencontre. Si vous lisez cet article, n’hésitez pas à nous raconter la fin de cette mésaventure par le biais de l’e-mail du site.

NOUS LOCALISER

Vous pouvez désormais voir où nous nous trouvons en temps réel !

Il vous suffit de cliquer dans le nouvel onglet du menu : "localisation".

La photo satellite apparaît en mode "zoomé". Vous pouvez élargir le plan grâce à la petite réglette sur le côté gauche de l'écran et ainsi mieux nous situer sur la planète.

En espérant que cela vous plaira...

On en profite pour remercier très chaleureusement Yannick pour son aide... C'est grâce à lui que vous pouvez profiter de cette option et que le site existe !

A très bientôt pour de nouvelles aventures...

Les Cocos des Iles

 

Saint-François

26Retour à Saint-François pour avoir accès à internet afin de vous tenir ce petit site à jour… On en profite pour inviter Laëtitia et Julien sur Coco d’îles, qui d’ailleurs avaient eu la même idée. Les 3 mecs partent à la chasse en annexe… Et hop, 3 poulpes et deux lambis dans le congel ! Nous, pendant ce temps-là, on se coupe les cheveux… C’est ça qu’est rigolo sur un bateau, on joue à la coiffeuse, à la maîtresse, au boulanger, au mécanicien, au pêcheur, au navigateur…

Une petite frayeur tout de même pour Marc qui s’est retrouvé coincé derrière la barrière de corail. Les vagues qui viennent se crasher sur la barrière forment un genre de barrage protecteur pour les nageurs qui n’ont pas envie de se déchirer la peau sur le corail mais une accalmie a trompé l’instinct de Marc concentré dans sa chasse aux poulpes et l’a conduit de l’autre côté.

27Il aurait suffi que Pascal vienne le chercher en annexe… Mais celui-ci, ne le voyant pas dans les parages en y arrivant, est rentré seul au bateau pensant que Marc était rentré à la nage comme l’avait fait Julien une heure plus tôt transi de froid, le laissant ainsi seul à la tombée de la nuit de l’autre côté des vagues redevenues fracassantes.

Il aura fallu 20 bonnes minutes à Marc pour parvenir à trouver une faille dans cette enchainement de vagues et repasser du bon côté, et encore 10 pour croiser, la nuit tombée, l’annexe de Pascal et Julien inquiets, chacun armé d’une grosse lampe, essayant de retrouver sa dépouille quelque part aux abords de la barrière. (Ils avaient quand même hésité à envoyer un message au CROSS pour signaler l’incident…)

Bon, il est temps pour nous de mettre à nouveau les voiles pour continuer notre ascension des petites Antilles, direction Saint-Martin. 26 heures de navigation donc une seule nuit à veiller avec 4 heures de sommeil chacun.

Accéder à la galerie photos complète de notre première escale en Guadeloupe

Petite virée sur Petite Terre

Adorable île habitée uniquement par les iguanes, réserve naturelle qui nous offre une faune et une flore préservée, plage bordée de cocotiers, mouillage paisible entouré d’eau cristalline… Le bonheur !

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Venus avec nos amis, Pascal et Emilie, nous y resterons 4 jours. Nous y étions déjà venus lors de notre séjour en Gwada il y a 4 ans et nous y reviendrons, c’est sûr !

Et dire qu’on avait entendu et lu, qu’il n’était pas possible d’y aller avec son propre bateau… Pour info, aux navigateurs, c’est faux ! Il y a une dizaine de bouées de mouillages pour les plaisanciers. Il existe un gros business qui consiste à emmener les touristes passer la journée sur l’île en bateau et ils veulent sûrement éviter la concurrence !

Attention, l’accès se fait par une passe dans la barrière de corail assez étroite non balisée et qui, par mer formée, peut être difficile à visualiser.

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Nous y avons retrouvé Laëtitia et Julien, venus passer la journée avec leurs amis, Jacky et Laura, via une de ces fameuses excursions. D’abord, une petite balade sur l’île nous a permis de rencontrer ses habitants les dinosaures - les iguanes - et d’admirer la mer dans tous ses états, à si peu de distance l’une de l’autre (2 photos ci-dessus). Puis, une autre petite balade sous l’eau nous a permis de rencontrer d’autres dinosaures - de petits requins citrons (1m20)-, une tortue, une grosse carangue qui semblait si attirée par Pascal qu’il a dû mettre sa palme entre eux pour refuser ses avances, des bancs de chirurgiens, un lutjan-mouton (gros pagre), un papillon-pyjama, des coffres, une raie, une murène, des perroquets, une orphie…

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Après le départ des bateaux de « touristes » (les autres), île et plage deviennent « privées » ! Le kiff !!

Les 4 garçons s’en donnent à cœur-joie, ça patauge, ça observe les petits poissons (palomètes) qui viennent s’agglutiner autour d’Emilie, ça court après les tous petits requins qui rodent à 2 m de la plage, ça osculte les lambis et leurs drôles d’yeux qui sortent de leurs coquilles, ça grimpe sur les cocotiers, ça chasse du bernard l’ermite à tout va, ça joue du tam-tam sur les noix de coco… Bref, ils s’éclatent !

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Du coup, on fait comme chez nous, on se fait un super barbecue sur la plage et c’est là qu’on a appris à choisir les bonnes cocos à déguster, ni trop jeunes, ni trop mûres… Marc nous en ouvrait tous les jours et elles ne faisaient pas long feu à nous 8.

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En rentrant au bateau, nous avions la visite immédiate et régulière de Robert, un gros barracuda d’environ 1m30 qui n’était pas sans nous impressionner… D’ailleurs, j’imagine qu’il a bien dû se marrer le jour où Tom nous a fait sortir de l’eau tous les 2, en 2 secondes, en poussant des cris de frayeur, après l’avoir vu dans son masque !!

Il faut dire que ça a quand-même une sale gueule pleine de dents, un barracuda ! Ben, c’est vrai, y’a qu’à voir celui qui mange la maman de Némo !