VIRGIN GORDA – BIG TRUNK BAY

Magnifique plage bordée d’une végétation luxuriante, agrémentée de petits blocs de granit, aux vagues déchainées déversant l’eau cristalline comme une cascade sur le sable blond resté vierge de pas et de châteaux de sable, ce qui renforce indéniablement son charme.

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Belle journée à se promener sur la plage, à jouer avec les vagues, à ramasser et ouvrir des noix de cocos, à découvrir une très jolie maison de bois et de bambou au bord de la plage tout en étant à l’abri des regards et du soleil, au frais et à l’ombre des plantes et arbres exotiques, qui se trouve n’être que la petite maison de plage. La vrai habitation étant, elle, bien plus cachée et grande en arrière-plan, au milieu des hectares de forêt tropicale que des français possèdent comme résidence secondaire… Ben nous, la p’tite nous aurait largement contentés, nous en sommes carrément tombés amoureux…

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VIRGIN GORDA – LES BATHS

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Des plages de sable chaud bordées de cocotiers, oui ! Mais ce n’est pas tout ! Celles des Baths se démarquent fièrement en imposant d’énormes blocs de granit qui montent la garde au bord de l’eau turquoise.

Nous avons amarré l’annexe à une bouée prévue à cet effet car il est interdit de « beacher » (amener l’annexe sur la plage) dans la Devil’s Bay, à l’extrémité des Baths pour s’offrir une belle balade de deux heures à travers les rochers qui forment parfois des cavernes et rejoindre la plage de Spring Bay d’où on pouvait apercevoir Coco d’îles au mouillage.

 
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Nous avons pris le temps de déjeuner tranquillement sur la plage et avant de retourner à notre annexe, j’ai eu la fortuite et heureuse idée de prendre une dernière photo de la baie vue de la plage… En cadrant la prise de vue, je me suis d’abord étonnée de ne pas trouver Coco d’îles dans mon champ de vision puis j’en ai déduit que le vent l’avait fait tourner et caché derrière le bloc de granit… Une seconde plus tard, je constatais qu’il était bien là. En revanche, je commençais à m’inquiéter de l’allure un peu trop rapide de son mât au-dessus des rochers… Je pensais :  «non, ce n’est pas Coco d’îles, ce doit être un autre bateau qui passe par 06là… », mais si ! Il avançait bel et bien, j’ai eu du mal à y croire mais c’était bien lui qui filait avec des passagers à son bord qui s’agitaient sur le pont !!! « non ! ce n’est pas possible ! On se fait piquer notre bateau sous nos yeux ! »… Evidemment, tout ceci se déroule en l’espace de 5 secondes. Je suis abasourdie, j’appelle Marc au bord de l’eau et quand il comprend, il jure et plonge aussitôt à la rescousse de Coco d’îles… On commence à comprendre, les gens qui courent sur le bateau sont venus le secourir, pas le voler… Les personnes avaient beau s’agiter en tous sens, Coco d’îles, dont les instruments de navigation leur étaient inconnus, continuait sa course tout droit vers le granit. Par chance, un anglais était dans son annexe, à mi-chemin de la course folle et inespérée pour sauver notre maison sur l’eau. Marc arrive vers lui en lui demandant son aide, bondit sur son canot et tente de démarrer le moteur sans succès. J’avais l’impression de voir la scène au ralenti, « c’est pas vrai, il ne va rester coincé sur l’annexe ! c’est trop con ! Coco d’îles file toujours ! Allez, démarre !! »… Ils échangent leurs rôles et alors que l’anglais démarre son moteur, Marc n’a pas encore trouvé la « combinaison » de son nœud tarabiscoté… Les secondes sont longues… Ca y est, ils s’élancent vers nos coques qui ne sont plus que deux flotteurs poussés par le vent. Marc se jettent sur les marches arrières, court aux commandes, démarre les moteurs et enclenche la marche arrière 20 malheureuses secondes avant l’impact !!!!!

07Ouf ! Il est sauvé. Le temps s’était arrêté dans la baie d’où mon père, moi et tous les touristes présents étaient restés scotchés, en apné, attendant de connaître la fin de cette anecdote qui aurait pu mettre fin à notre voyage !!!

Le pauvre cœur de Marc a gardé un rythme survolté pendant 4 heures… Il s’en est vraiment fallu de peu ! Depuis, échaudés, nous ne manquons pas d’ajouter notre ancre au fond de l’eau même quand le site exige un amarrage à la bouée. En effet, pour ceux qui ne connaissent pas le principe, les baies sont souvent pourvues de « bouées » accrochées à des corps-morts permettant de s’amarrer en protégeant les fonds coralliens ou encore, de manière plus fiable quand les fonds sont vaseux ou rocheux… Enfin… quand la « bouée » ne lâche pas… bien sûr !!! Dans notre cas, c’est l’anneau qui sert à s’accrocher qui a cédé.

Un grand merci au propriétaire de l’annexe prise en otage sans qui il aurait été impossible à Marc d’arriver à temps sur Coco d’Iles, ainsi qu’à nos voisins de mouillage pour leur fraternité, leur courage et leur réactivité dans leur tentative de sauvetage… Ils ont eu la présence d’esprit d’aborder notre bateau constatant qu’il n’y avait personne à la barre alors qu’il dérivait de manière anormale. Pendant que l’un tentait de démarrer les moteurs, l’autre cherchait comment jeter l’ancre, restant malheureusement impuissants, les commandes étant complétement différentes de leur voilier.

Il faut regarder les choses du bon côté, nous avons eu une chance inouïe d’avoir été présents juste au bon moment car 30 secondes plus tôt, j’aurais tout simplement pris une dernière photo de « Coco d’Iles » au Paradis sans le savoir et sans même me douter qu’il se décrocherait dans mon dos, ou 30 secondes plus tard, le temps de tous leurs efforts auraient été trop court pour l’arrêter avant le granit.

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DES VACANCES AVEC PAPY

C’est la fête dans nos cœurs... Alors que ce n’était pas prévu, mon père vient passer 15 jours avec nous. Nous sommes tous contents de le voir après 6 mois loin de la métropole.

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Papy arrive par l’avion, et on ne peut pas le louper, il passera juste au-dessus de nos têtes, notre mouillage dans la baie de Grand Case étant pile dans l’axe de l’atterrissage, tous proches de l’aéroport puisque nous sommes allés le chercher à pied.

Un week-end à Saint Martin et c’est parti pour un petit tour dans les Iles Vierges Britanniques…

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COUCOU LES COCONAUTES !

Après 2 mois passés avec famille et amis venus nous rendre visite sur l’eau des Caraïbes, nous reprenons le clavier et le temps de vous raconter notre périple. Pardon pour ce temps mort qui n’en était pas un pour nous, je vous l’assure ! Depuis cet arrêt sur image à Saint-Martin pour vous, nous avons parcouru une jolie boucle dans le nord des petites Antilles en passant par les Iles Vierges Britanniques, Saint Barthélémy, Antigua, Barbuda, la Dominique, les îles de la Guadeloupe… Nous sommes actuellement de retour en Martinique pour une nouvelle escale technique avant de reprendre notre route vers le sud : les Grenadines !

Vous constaterez dans nos prochains articles que notre parcours nous a souvent ramené aux escales déjà faite quelques semaines plus tôt. Vous trouverez ainsi des articles sur Saint-Martin, la Guadeloupe, la Dominique à des périodes différentes. En outre, dans l’onglet « carte et escales », vous pouvez suivre les sens de notre sillage plus facilement grâce aux pointeurs de nos escales sur la carte. En cliquant dessus, la période de notre séjour apparait dans la fenêtre, d’où vous pouvez également cliquer sur « lire les articles » qui concernent cette escale.

Je vous laisse pour mieux vous retrouver dans le journal de bord de Coco d’îles… que je m’empresse de reprendre sur le champ… Merci pour votre patience et à bientôt pour de nouvelles aventures…

Les Cocos des îles

Un concert sur la plage privée du Friar's bay beach café

Pour ceux qui ne le savent pas encore, je suis un tout petit peu « fan » de Zazie. Alors non, je ne collectionne pas ses tee-shirts et ses posters mais j’écoute beaucoup sa musique. D’ailleurs, je suis allée la voir à chacune de ses tournées depuis « Zen », il y 17 ans.

Vous imaginerez bien qu’il ne m’a pas fallu réfléchir longtemps quand Marc m’a fait remarquer qu’on parlait d’un concert de Zazie sur Radio Transat - LA radio des Antilles - Le 24 février, sur la plage privée du Friar’s Bay Beach Café, à Saint Martin… J’ai augmenté le volume et le calcul était vite fait : il suffisait qu’on arrive une semaine plus tôt que prévu à Saint Martin !

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Alors, c’est ce qu’on a fait. On s’est ancré dans la baie de Friars, juste en face de la scène où elle a répétait avec ses musiciens. Marc nous a déposés en annexe sur la plage où Tom et moi, qui étions évidemment ;-) au premier rang, avons assisté à un concert en plein air très humain et convivial, les pieds nus dans le sable…

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A la fin du rappel, tout le groupe (Zazie, ses musiciens et techniciens) a couru dans l’eau pour un bain de minuit… Habillé bien sûr ! On est loin des concerts parisiens.

De jour, nous sommes retournés sur cette petite plage du Friars Bay Beach Café qui est vraiment agréable avec ses chaises longues mais surtout ses petites tables ombragées au ras du sable où on peut siroter un verre ou déjeuner, son aire de jeux en bois sous les arbres pour les enfants, son terrain de pétanque, son enclos avec des ânes et toute l’équipe du restaurant qui est très sympa. Nous y avons passé quelques jours.

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Les ânes ont beaucoup plu à Loann, il retournait les voir souvent… Le voyant de loin, une femme accroupie près de lui, je me suis approchée en lui demandant de ne pas les toucher ayant peur qu’il ne se fasse mordre. Quand elle s’est retournée pour m’expliquer qu’elle l’empêchait de leur donner des coups de poing (la honte !), je suis tombée nez à nez avec Zazie !!! Quand j’ai réalisé en lui parlant, seulement au bout de 10 secondes, je me suis simplement (=bêtement) exclamée : « mais… c’est Zazie ! »… Le genre de propos tellement « con » qu’on penserait ne jamais le dire en de tel cas ! Mais j’ai fait encore mieux, telle une fan digne de ce nom, je n’ai pas résisté à l’envie de lui demander une photo souvenir…

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Durant les 5 jours qui ont suivis, nous avons passé nos après-midi très proche d’elle. Dans un tout premier temps, j’en étais ravie et puis finalement la frustration de ne pas lui parler a été plus forte. Pour ma part, j’avais l’impression de la connaître avec le plaisir de la voir comme quand on retrouve un ami perdu de longue date mais, évidemment, pour elle, je suis simplement une inconnue… C’est vraiment bizarre comme situation !