SCREW’S SULPHUR SPA – 9 avril 2012

Voilà un bel endroit où on peut profiter des bienfaits qu’offre la nature en toute sécurité grâce à un aménagement, parfaitement intégré dans le décor, apporté par la main de l’Homme. Ces bassins alimentés par des sources chaudes naturelles ont tous des températures différentes. On s’y prélasse avec délectation mais attention, dans le plus chaud, on a vraiment l’impression de cuire à petit bouillon ! J’imagine que le tout petit bassin d’eau froide, juste à côté, sert à arrêter la cuisson !!

Les enfants ont adoré, ils ne voulaient plus repartir.

 

 

151617

 

Il est déjà temps de retourner vers l’aéroport…

Ce fut une quinzaine riche en aventures qui restera gravée dans nos cœurs !

Un vrai plaisir partagé qu’on espère avoir l’occasion de renouveler sur d’autres eaux qui même si elles paraissent bien loin, méritent à coup sûr les longues heures d’avion… A bientôt Maman et Patrick !

 

Accéder à la galerie photos complète sur la Dominique

MISES A JOUR DU SITE

Hello tout le monde !

Plutôt que de consulter le site au hasard, pour savoir si un nouvel article ou une galerie photos a été publié, nous vous proposons de vous avertir par mail à chaque fois qu’une mise à jour est effectuée.

Si ça vous intéresse, il vous suffit de nous le préciser par le biais du mail du site en nous donnant l’adresse mail sur laquelle on doit vous l’envoyer.

Les cocos des îles  ;-) 

Pour info : vous avez la possibilité de choisir à qui vous voulez envoyer votre message grâce au menu déroulant (juste au dessus du nom "TANCHOU"). Concernant la mise à jour, choisissez Gaëlle.

LA RIVIERE INDIENNE - 8 avril 2012

Débé fait glisser calmement sa barque sur l’eau à la force de ses bras et nous fait pénétrer dans un décor amazonien. C’est tout simplement magnifique ! Si on se laisse envoûter par l’ambiance mystérieuse de ce lieu, on peut facilement imaginer des serpents sortir des épais feuillages ou des crocodiles entrer doucement dans la rivière. Ici, la nature domine. Les feuilles des palmiers surplombent l’eau verte à la recherche d’espace et, les racines biscornues des arbres zigzaguent jusqu’à la rivière.

 

07080910

 

Arrivés à un rétrécissement, on débarque sur terre pour déguster quelques fruits découpés et un jus frais de corossol. On est entouré de superbes plantes et fleurs, telles que les roses de porcelaine, les alpinias, différentes variétés de balisiers, plants d’ananas ou bananiers. Les enfants se voient offrir des animaux confectionnés, sous leurs yeux curieux, avec des feuilles de cocotiers.

 

11121314

 

 

 

 

 

 

 

Sur le retour, qui donne une deuxième chance de se baigner dans cet environnement reposant, Dédé débusque des crabes de terre pour nous les montrer de près. En bonus, il surprendra la passagère d’une autre barque venant dans le sens inverse en lui tendant la créature comme il le ferait avec une fleur. Quand elle réalisa ce qu’elle fut sur le point de prendre dans la main, il poussa un cri de stupeur… qui nous fit bien rire.

 

Merci à toi, Dédé, pour ta gentillesse qui a contribué à rendre cette aventure inoubliable.

 

DOMINICA

On nous avait dit : la Dominique, c’est pauvre, ça craint, c’est risqué…

Et dire qu’on a failli ne pas y aller !

 

01

 

A ne pas confondre avec la République Dominicaine. L’île montagneuse et très verte, située entre la Guadeloupe et la Martinique, a gardé son charme authentique. Elle doit son nom au jour où elle a été découverte par Christophe Colomb : un dimanche… de novembre 1493. Les indiens Caraïbes ont repoussé, pendant plus d’un siècle, les français et les anglais qui se battaient sa colonisation, comme pour nombre des îles des petites Antilles. En 1783, les moyens importants des anglais ont fini par avoir raison d’eux malgré leur goût féroce d’indépendance. La présence des français laissa quand-même, derrière elle, de nombreux noms de lieux et surtout un patois très proche du créole parlé par toute la population, en plus de l’anglais. Aujourd’hui et depuis 1978, la Dominique a retrouvé son indépendance totale.

 

L’île ne peut donc compter que sur ses propres ressources, essentiellement agricoles (agrumes, fruits et cacao). Et le tourisme me direz-vous ?

 

Elle est dépourvue d’aéroport international, difficile à implanter dans ce décor escarpé. De plus, sa nature souvent impénétrable, ses plages grises et ses rivages abrupts n’attirent pas les complexes hôteliers luxueux. D’un côté, cela contribuerait à augmenter le pouvoir d’achat de ses habitants qui reste bien inférieur à celui de ses riches voisines rattachées à des métropoles. D’un autre, le coté sauvage de la belle « Dominica », préservée du tourisme de masse pour l’instant, n’est pas pour nous déplaire !

 

02

 

Dès notre arrivée dans la baie de Portsmouth, nous sommes accueillis par un des nombreux « Boats-Boys », guides officiels de l’ « Indian River Guide Association » qui offrent différents services comme la visite de la Rivière Indienne, une visite guidée dans l’île en voiture, ou encore un barbecue organisé le dimanche soir pour les plaisanciers du mouillage…

 

030405 (2)06

 

Soirée très bien organisée par une équipe souriante et agréable… Très sympa !

BASSE-TERRE – 11 avril 2012

La Guadeloupe est en fait un archipel qui comprend sept îles : le « papillon », les Saintes, Marie-Galante, la Désirade, Petite-Terre, Saint-Barthélémy et une partie de Saint-Martin. Basse-Terre est l’aile ouest du « Papillon », l’île principale. Les paysages des deux ailes s’opposent complètement. Grande Terre est plutôt plate et chaude, alors que Basse-Terre est toute en relief montée d’un volcan et couverte aux trois-quarts de forêt tropicale humide.

 

 

19Un petit tour aux chutes du Carbet donne une idée de cette atmosphère à ma mère et à Patrick. Nous choisissons la rando la moins longue avec un parcours relativement facile qui constitue déjà une belle balade avec un terrain glissant car mouillé et un certain nombre de marches à gravir !

Elle nous même à la deuxième chute qui fait 110 mètres de haut.

 

20Et pour rester dans la nature, nous visitons le parc des Mamelles.

Installé en plein cœur de la forêt tropicale, il permet de découvrir in-situ la flore et la faune de Guadeloupe et des ses alentours. Tout en pente, il a gardé l’aspect sauvage de la nature tout en y intégrant de nombreuses espèces de fleurs et plantes mais aussi des enclos pour animaux comme les ratons laveurs (mascotte de la Guadeloupe, appelé « racoon » en créole), mangoustes, iguanes, crabes, tortues, perroquets, singes araignées… ou encore deux magnifiques jaguars, un noir et un tacheté.

 

21A 20 mètres de haut dans la canopée, nous parcourons de nouveau des ponts suspendus pour le plus grand bonheur des enfants… mais aussi des grands-parents, je crois…! … les parents aussi adorent !! A la cime d’un bouquet d’arbres, nos sentiments sont à mi-chemin entre le plaisir de dominer la jungle des yeux et la trouille de perdre l’équilibre (même si les passerelles sont bien sécurisées) !!

 

22Le lendemain, nous retrouvons Yaya et Juju (Laëtitia et Julien) pour la journée. A Trois-Rivières, une autre randonnée nous attend dans la forêt le long du littoral. Jolie promenade de plus de deux heures avec observation de fourmis géantes transportant des bouts de feuilles qui font trois fois leurs tailles, trouvaille de gros nids de termites, imitation de Tarzan sur les lianes, flippage de vaches (enfin surtout Yaya et moi)… Bon c’est vrai, ça parait bizarre mais elles avaient de grandes cornes et n’avaient pas l’air de vouloir nous laisser passer…                

 

On est arrivé bien fatigué au bout du parcours et la médaille revient à Loann, pour son endurance même s’il a fini sur les épaules de Tonton !

 

Accéder à la galerie photos complète sur notre 2ème escale en Guadeloupe