Ahhh… Petite Terre… Qu’est-ce qu’on s’y sent bien ! Son eau paisible et translucide, ses iguanes, ses tortues, ses requins et tant d’autres espèces protégées, sa barrière de corail accessible de sa jolie plage ombragée par de beaux cocotiers, sa côte Est abrupte et sauvage. Un « ti bout » d’île inhabitée rien que pour nous, dès 15h30 quand les day-charters ramènent les touristes journaliers sur le grand papillon…

Cette fois-ci, on tente une plongée bouteille qui nous apporte à peine de quoi nourrir notre curiosité car nous devons rester dans le lagon, le récif étant à une profondeur trop faible, pris dans son courant qui ne nous laisse pas le temps d’admirer le peu de poissons que l’on croise. En revanche, un beau snorkelling (juste avec les palmes, masque et tuba) sur la barrière de corail nous enchante, comme à chaque fois dans ce paradis aquatique. Bruno et Marc s’extasient devant la découverte de langoustes mutantes pendant une demi-heure ! Faut dire qu’elles sont énormes ! Mais, non, non, non, les gars ! La chasse est interdite ici et je suis là pour y veiller !! Tu m’étonnes qu’elles soient si grosses, elles ont le temps de vieillir ! Enfin, y’en a quand-même qui ne se gênent pas, au vu des têtes de certaines de leurs congénères qui gisent sans queue au fond ! Parmi la grande variété de poissons côtoyant ce récif, nous avons la chance de croiser le seigneur de ces eaux : un petit requin citron d’environ 1m50.

Allons chercher les iguanes dans les terres… Ils aiment se cacher dans les arbustes fourchus et piquants mais on va bien en trouver qui s’offrent un petit bain de soleil sur le chemin qui mène jusqu’aux falaises du côté de l’océan Atlantique. Le spectacle est terrible, de par sa beauté bien sûr mais aussi la violence des vagues fracassantes, la hauteur des falaises et surtout le contraste frappant avec le lagon turquoise et la plage paisible à deux pas de là !

Quoi ? On est le 25 avril ? Ca me dit quelque chose ! Joyeux anniversaire Marc !!

Quel beau cadeau que d’avoir son frèro avec lui pour fêter ça ! On passe une excellente soirée… Que c’est bon de faire la fête avec ses amis, qui ne sont pas les derniers pour s’amuser !!!

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En espérant que ces manipulations vous facilitent la lecture du site.

A bientôt,

Les cocos des îles

Barbuda est une toute petite île plate au milieu d’un grand plateau corallien, plus au nord encore de la Guadeloupe qu’Antigua. Son littoral, encore vierge de toute construction, est bordé d’interminables plages de sable fin… Le paradis !

Dès notre arrivée dans Cocoa Bay, par un soleil éclatant, ses eaux cristallines aux différentes nuances de turquoises nous invitent à la baignade. A deux coups de palmes de nos jupes, un récif tout en relief et grouillant de vie nous offre de quoi nous émerveiller… des coraux de toutes sortes, des langoustes cachées sous les patates de corail, une raie, des bancs de chirurgiens dont un joli spécimen que nous n’avions pas encore observé, ses sergents-majors, des poissons-perroquets (feu et princesse)… et même un jeune poisson ange royal. Celui-ci étant une des plus belles rencontres qu’on ait faites dans les eaux caribéennes. Parmi son magnifique assortiment de couleurs bleue et jaune, il arbore une couronne bleue sur le front qui lui vaut son nom. Très élégant et gracieux mais il se montre distant d’où la difficulté d’obtenir une photo correcte.

Bruno et Marc se font un réel plaisir, et presque un devoir, de nourrir leur famille de bonnes langoustes, débusquées de leurs trous avec acharnement. Et on doit dissuader Bruno de remonter sa pêche de nombreux lambis, dont il est pourtant fier, mais qui ne sont pas encore adultes, à son grand désespoir.

Equipés de brosses et d’éponges, Eric, Bruno et Tom se dévouent pour nettoyer les coques et les hélices de Coco d’îles qui s’étaient habillées de mousse et d’algues.

Le lendemain, nous partons tous les 8 en excursion à l’intérieur de l’île. Pour se faire, nous louons les services d’un taxi-minibus. De Codrington, l’unique agglomération de Barbuda, une barque à moteur nous permet de traverser son grand lagon, emprisonné à l’intérieur de l’île, pour rejoindre la mangrove qui abrite une importante communauté de frégates noires. Les têtes blanches cotonneuses de leurs petits sont à croquer ! Puis, nous allons découvrir la caverne de Darby Sink Cave. Après avoir atteint les hauteurs par l’intérieur de la caverne, l’esplanade composée de roches aux formes de dentelles coupantes surplombe l’océan qui fait face aux falaises de The Highlands.

Au retour, nous demandons à notre chauffeur de nous arrêter brièvement faire un complément en fruits et légumes chez une petite épicière qui nous a bien vus venir ! En regardant bien, on aurait pu voir apparaître des dollars dans ses yeux ! Aucun article n’était étiqueté et, après conversion de dollars caraïbes en dollars américains et finalement en euros, la note totale se révéla très salée. A l’évidence, les prix qu’elle tapait sur sa balance, sous les yeux médusés de son collaborateur, n’étaient pas ceux habituellement pratiqués! Mais bon, elle a tenté, elle a gagné… On ne s’y fera plus reprendre !

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Nos 4 aventuriers sont sur la même longueur d’onde… Ils ont envie de : « hisser la grand voile et glisser sous le vent… », voir apparaître de nouvelles terres à l’horizon, remonter de gros poissons de notre sillage, découvrir les fonds marins sous nos coques… Bref, vivre sur l’eau.

Nous mettons donc les voiles pour Antigua, une île située au nord de la Guadeloupe. Pour parcourir les 80 miles qui nous séparent, il nous faut 14 heures que nous faisons de nuit. Une nuit qui paraît bien houleuse pour les estomacs d’Eric et Bruno. Les pauvres se relayaient pour nourrir les poissons par-dessus la filière de Coco d’îles. Les filles sont plus résistantes en s’en tenant aux nausées.

Nous arrivons dans la paisible baie d’English Harbour au lever du jour. Un endroit charmant où l’on peut admirer les vestiges des constructions du 18^ème siècle tels que l’ancien Arsenal ou les piliers de l’ancien sentier de halage, qui ont été restaurés et qui constituent de beaux exemples d’architecture d’époque aux petites Antilles.

Après avoir photographié les pélicans sous toutes les coutures, qui plongent pour pêcher leur petit déjeuner, nous partons direction Green Island sur la côte est d’Antigua. En chemin, nos hommes font une superbe prise en remontant un beau thazard qui constituera plusieurs de nos repas. En darnes grillées au barbecue ou cru roulé en maki, il sera un régal pour les papilles ! Aux Antilles, il est appelé Wahoo et on comprend pourquoi… Parce que… Wahoooo… C’est délicieux !!

C’est à Deep Bay, dans l’ouest, que nous avons la chance de pouvoir faire une plongée bouteille sur une épave gisant à seulement 10 mètres de profondeur, dont la partie supérieure dépasse de la surface de l’eau. C’est de cet endroit que Virginie gardera le souvenir de sa première plongée en mer, sous l’œil vigilant de Marc qui l’accompagne main dans la main, respirant tous deux le même air… ils trouvent même le moyen de valser sous l’eau, c’est dire si elle est à l’aise… Il sait y faire avec les femmes, mon mari ! L’eau est un peu trouble à cause d’un restant de houle qui remue le sable très fin mais ça ne fait qu’ajouter une part de mystère à de cette plongée car se balader autour des restes de coque ajourée et rouillée de toutes parts est assez excitant. C’est un peu comme visiter une maison abandonnée… avec sa structure cassée dont la nature a repris possession… on déambule au hasard en tombant sur des recoins sombres … on y découvre de nouveaux habitants en espérant qu’ils soient dociles… au fond, on se surprend à croire un peu aux fantômes et aux pirates !

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Pour écrire le dernier chapitre de cette série de visites étalée sur 8 semaines, nous accueillons maintenant, Caroline et Eric (le frère de Marc), et nos amis Virginie et Bruno, avec impatience.

Histoire qu’ils se dégourdissent les jambes après ces douze heures d’avion interminables, suite à une déviation de quatre heures pour prendre en charge un passager, victime d’une crise cardiaque, nous leur proposons une promenade de santé aux chutes du Carbet. Non pas celle que nous avions faite avec ma mère… Non, non… La grande, la plus loin, la plus haute, la plus sportive… Ben oui, faut les mériter les plages de sable fin et les baignades dans les eaux turquoises !

Les enfants bien en sécurité avec Tata Yaya et Tonton Juju pour une super journée plage, nous voilà partis dès leur premier jour de « vacances » pour une rando de plus 4 heures, 7 kilomètres et 350 mètres de dénivelé.

En route, une rivière raffraichissante nous invite à faire une pause et les plus courageux offrent un petit coup de fouet à leur circulation sanguine en se baignant dans cette eau glacée.

Après tout ça, rien de plus agréable qu’une pause détente dans une rivière où coule une source chaude aux pieds du volcan de la Soufrière, à deux pas de là, pour nous réconforter de tous nos efforts physiques.

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