LES RENCONTRES FABULEUSES DE LAS AVES – 15 > 23 octobre & 7 > 9 décembre 2012

photo dauphin sur mer d'huile

Notre première rencontre sur le trajet, fut, vous l'aurez compris : les dauphins… mais on ne s’en lasse pas et surtout, cette fois, leurs sauts dans une mer lisse comme de l’huile, dans le calme du petit matin, rend le spectacle magique. Voyez vous-même sur cette vidéo pourtant prise avec un i-phone et sur les photos, dans la galerie, dont la qualité n’est pas toujours parfaite car j’ai dû en agrandir la plupart.

Las Avès sont un tout petit archipel qui se situe seulement à quelques milles de Los Roques, il dépend également du Vénézuéla et il est tout aussi désertique. Ici, encore, nous nous sommes arrangés avec les garde-côtes concernant les formalités d’entrée qui auraient aussi dues être effectuées sur le continent.

Las aves Ed et Nath

Nous garderons surtout dans le cœur, de notre passage ici, notre rencontre avec Ed et Nathalie. C’est un couple de québécois toujours souriant, aux expressions et à l’accent amusants, « mordus » de kitesurf, auquel nous nous attachons tout de suite. Dès notre arrivée aux abords de l’île, Ed vient à notre rencontre avec son annexe, pour nous montrer un passage afin d’éviter de nous retrouver coincés par les patates de corail qui forment, ici, des champs ! Ils connaissent très bien les fonds et les courants puisqu’ils vivent là, sur leur bateau, avec leurs deux chiens de garde, depuis maintenant 7 ans. Nous passons beaucoup de bons moments ensemble. Ed et Marc deviennent inséparables, toujours très investis dans leurs discussions techniques, et Nath et moi, revenons souvent sur un sujet qui nous passionne toutes les deux : la cuisine. Elle m’a notamment donné quelques recettes pour accommoder la langouste de différentes façons. Elle crée aussi des bijoux, qu’elle vend à différentes boutiques de Curaçao et Bonaire. Je n’ai pu résister à l’envie de lui demander de venir visiter son « batelier ». Chaque bijou est unique. J’aime beaucoup son travail et son style. Elle m’a offert le privilège de choisir les pierres et les perles, avec lesquelles elle m’a conçue quelques bracelets et paires de boucles d’oreilles totalement personnalisées selon mes goûts. Ils resteront, pour moi, un souvenir de notre voyage, de notre escale à Las Avès et surtout de nos amis de Safari (leur bateau).

19Lors de notre deuxième passage à Las Avès, quelques semaines plus tard, nous ferons aussi la connaissance d’une famille adorable : Marie-France, Olivier, Thomas et Florian. Du moment où nous nous rencontrons, nous n’avons plus envie de nous quitter… Nous savons que nous allons nous retrouver à Curaçao mais malheureusement, ce sera pour la fin de leur voyage. Alors, puisque nous n’aurons pas le plaisir de continuer un bout de chemin sur l’eau, nous attendrons notre retour en France pour nous revoir, le rendez-vous est déjà donné !

28C’est encore là, une occasion pour Tom de partager une relation amicale avec des enfants, qui plus est, des garçons de son âge.

Pendant ces 3 jours de retour à Las Avès, Marie et moi, discutons pendant des heures sur la plage, pendant que Marc et Olivier se retrouvent dans leur élément favori pour pratiquer leur devoir de chef de famille préféré : la chasse sous-marine. Ils nourrissent en effet, bien leurs familles, et pas avec n’importe quoi ! Ils nous rapportent des pagres, des beaux perroquets et 7 grosses langoustes. Bien évidemment, nous les dégustons ensemble ! Le soir, froides accompagnée d’une mayonnaise citronnée, avec Ed et Nath, et le lendemain midi, dorées et flambées au whisky… Marc se déchire les doigts en les décortiquant crues, sur les nombreux pics qu’elles ont sur la tête, mais il ne se fait pas prier pour le faire, car il sait que le résultat est succulent !!

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Détente à Los Roques - 3 > 15 octobre 2012

Après une belle boucle de sept mois dans les petites Antilles, nous reprenons maintenant notre cap vers l’ouest. Nous allons longer la côte nord de l’Amérique du sud. Nous devons naviguer au moteur pendant 48 heures, ne pouvant compter sur le vent pour nous porter jusqu’à Los Roques. Cet archipel formé par une cinquantaine d’ilôts ou cayes, se situe à 85 milles au large du Vénézuéla. Seule l’île principale, Gran Roque, est habitée. Classé Parc National depuis 1972, Los Roques abrite de nombreuses espèces d’oiseaux marins et une faune aquatique très riche, tout en préservant sa beauté naturelle.

carte los roqueslos roques photo aérienne

 

 

 

 

 

 

 

 Cet environnement répond davantage à nos attentes concernant le voyage en bateau. Nous aimons nous retrouver, seuls, au milieu d’une nature qui invite à la détente, loin des rythmes urbains… Profiter des eaux chaudes, des fonds coralliens poissonneux et du soleil.

Afin d’éviter l’insécurité qui règne au Vénézuéla, nous choisissons de ne pas aller y effectuer nos formalités d’entrée pour Los Roquès. Au bout de 3 jours sur place, nous avons la visite des autorités locales. Nous pouvons leur acheter notre clandestinité en échange d’un bakchich de cent dollars pour rester quatre jours supplémentaires… C’est toujours ça mais nous ne pouvons pas nous permettre de trainer trop longtemps dans ces eaux pourtant magnifiques, risquant de tomber sur une autre équipe moins conciliante et nous exposer à une lourde amende.

 

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Par sauts de puces, d’îlot en îlot, nous jetons l’ancre dans ses différentes eaux turquoises nuancées par des fonds tantôt sableux tantôt coralliens. Le décor est sobre et apaisant. Les îlots sont dénués de relief, les récifs sont souvent à fleur d’eau, les fonds coralliens sont intéressants, abritant de belles espèces moins communes telles que les poissons-anges ou les balistes royaux.

 

pépiteSur la plage, Marc et Tom jouent aux chercheurs d’or. Ils ont trouvé un « caillou » qui semble prometteur ! Ils sont tout excités… au point de retourner sur le bateau chercher une pioche ! Après une demi-heure d’efforts, ils ramènent leur trésor sur Coco d’îles et s’emparent d’outils pour en extraire le métal précieux emprisonné dans un agglomérat d’autres matières… Après avoir poli et désincrusté tous les morceaux de roches pour accéder au métal doré, on peut lire la déception sur leurs visages quand ils découvrent qu’il s’agit, en fait, d’un vieux boulon érodé… Mauvaise pioche !

 

Le temps orageux nous apporte la visite de centaines de fourmis volantes, pas bien méchantes, mais qui nous oblige à nous enfermer dans le bateau tous hublots fermés. Après avoir balayé leurs cadavres dans le cockpit, nous avons laissé place neuve pour une nouvelle invasion le lendemain soir… Cette fois, ce sont les yen-yen qui viennent se réfugier sur notre petite île flottante. Ceux-là sont un peu plus « féroces » et ils sont tellement petits qu’ils passent par les moustiquaires ! Hors de question de les laisser entrer, nous ne tenons pas à nous faire dévorer ! Rester enfermés sans pouvoir ventiler un air à 35°c pendant 2 soirs et 2 nuits, nous a résigné à quitter cet archipel pour de bon…

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GRENADE - LES CHUTES DU MONT CARMEL - 28 septembre 2012

32Pour cette excursion dans la nature, nous embarquons Simon avec nous pour la journée. A l’arrivée, impossible de trouver l’entrée des lieux soi-même. Quelques hommes nous attendent, nous les touristes, pour nous proposer de nous accompagner à la cascade, moyennant une dizaine de dollars … En effet, il fallait savoir que l’accès nécessitait de passer par le jardin d’une maison abandonnée !

En pleine forêt tropicale, une jolie chute verticale nous attend, mais aussi et surtout une cascade qui court le long des roches en forme de toboggan de 5 mètres de haut… Notre guide nous montre l’accès aux rochers d’où nous pouvons commencer la glissade sur les fesses pour finir dans l’eau fraiche de la source. Les deux copains s’éclatent, en profitent… Ils grimpent, ils glissent, ils sautent... Marc entreprend la descente avec Loann entre ses jambes. Même pas peur ! Vidéo à l’appui. Et pourtant, même moi, fan des manèges à sensations, j’en menais pas large quand ce fut mon tour !!

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GRENADE - FABRIQUE DE CHOCOLAT - 27 septembre 2012

11Ici, à Belmont Estate, on fabrique le chocolat à l’ancienne…

 

Les fèves de cacao sont d’abord jetées dans des compartiments en bois et restent là à fermenter pendant plusieurs semaines, puis elles sont étalées au soleil et retournées régulièrement afin de les faire sécher. Les plus récentes sont entreposées dans le hangar au toit transparent que vous voyez sur la photo et les plus anciennes, dans des tiroirs 13géants. Ces derniers sortent d’en dessous et sont glissés entre les plants de cacaotiers, que vous voyez en rang devant le hangar, afin de mieux les exposer au soleil ou les ranger en cas de pluie.

 

Nous pouvons déguster leur production et même (évidemment) en acheter… et c’est en tant qu’ « amateur/addict » que je peux vous confirmer que leur chocolat est très bon !

 

Nous continuons notre balade dans leur domaine et rencontrons quelques animaux comme des singes, 18des perroquets, des perruches, des ânes et des tortues. Nous sommes toujours tristes de les voir en cage et pourtant … Ils nous font rire, nous attendrissent… Les enfants leur donnent des fruits pour partager un moment avec eux et les regarder les décortiquer minutieusement. Et pendant ce temps-là, les yen-yen* s’en donnent à cœur joie pour nous croquer les gambettes… En ressortant, on aurait pu croire qu’on avait chopé la varicelle !

 

*les yen-yen sont de tous petits insectes, gros comme une tête d'épingle, qu'on trouve dans les Caraïbes. Les petits boutons dus à leurs morsures démangent à en perdre la tête pendant plusieurs jours ! Sales bêtes !

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GRENADE - RETOUR AU CALME - 22 septembre > 3 octobre 2012

Enfin, Coco d’îles retourne dans son élément marin, nous pouvons de nouveau sentir le 05vent dans nos cheveux, reprendre nos douches sans avoir à traverser le chantier boueux… Adieu les satanés moustiques assoiffés de sang ! Et bonjour la liberté !!

Nous nous amarrons tranquillement dans la jolie marina Port-Louis toute neuve. Les enfants peuvent profiter de sa piscine et après un bon « shampooinage » de Coco d’îles, nous louons une voiture pour un gros avitaillement et quelques visites de l’île.

Tour à tour, 2 catas prennent place juste à côté de nous. Tom se fait ainsi des copains. D’abord Simon, 9 ans lui aussi. Puis Aliénor, l’ainée des trois enfants du bateau Iaka, famille avec qui nous passerons quelques moments bien sympas, au mouillage dans la baie de Grande Anse.

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