CURACAO - RENCONTRE INOUBLIABLE

Aujourd’hui, on s’offre une belle aventure pleine d’émotions : nous allons nager avec les dauphins !!! Le Dolphin Academy propose plusieurs activités qui s’adaptent à chacun d’entre nous. De gros rochers dans la mer, qui borde le parc, ferment les bassins des 64dauphins. Tom et Iris y entrent, équipés de leurs masques, tubas et palmes. Ils plongent avec eux sous l’eau, les caressent, leur font faire de sauts… L’activité qui restera gravé dans leur mémoire consiste à plonger simultanément avec 2 dauphins qui viennent les encadrer, accrocher leurs mains sur leurs nageoires dorsales pour les propulser hors de l’eau et les faire glisser sur plusieurs mètres. Loann, à son tour, a droit lui aussi à son moment privilégié avec un de ses fascinants animaux. Accompagné de Marc, il est tout excité de pouvoir sentir sous ses doigt sa 68peau toute douce, jouer à s’éclabousser ou le porter dans ses bras… Une pluie battante interrompt la danse, mais lui permettra de profiter d’une deuxième rencontre l’après-midi, où il aura un deuxième bisou de dauphin et même le droit de lui donner du poisson. Ayant déjà eu la chance de danser avec les dauphins, en République Dominicaine, cette fois-ci Marc et moi, avons choisi de descendre sous l’eau, en plongée bouteille, jouir de cette rencontre magique en toute quiétude. Installé au fond, « notre » dauphin s’approche tout près de nous et se laisse câliner… Un échange de regards immortalise cet instant magique. Sur ce petit moment de complicité, il ferme les yeux sous l’effet de nos caresses avant de glisser sous nos doigts dans une nage énergique vers la surface pour reprendre de l’air. Il nous fait quelques numéros de cirque qui consistent à nous apporter un triangle en plastique et ensuite revenir le chercher les yeux cachés. Le but étant de nous montrer sa facilité à se diriger par écholocation. Le dauphin utilise les ultrasons qui lui permettent de repérer efficacement ses congénères ou ses proies, un sens beaucoup plus utile que la vue dans son milieu naturel, en l’absence de luminosité dans les profondeurs. Ensuite, il se livre à tout un tas de positions qui permettent à sa dresseuse adorée de nous montrer de près tous ses organes (auditif, génital, évent… ).

Un petit montage vidéo de ces moments forts :

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CURACAO – WILLEMSTAD 18 novembre 2012 > janvier 2013

17Dès notre arrivée à Curaçao, une vraie expédition en famille nous attend pour faire les formalités d’entrée. Habituellement, des bureaux des douanes et de l’immigration sont installés tous près de la marina ou de la baie principale… et le capitaine (Marc) est habilité à faire les formalités pour tout l’équipage. Mais ici, il nous faut consacrer une demi-journée pour aller tous ensemble, montrer patte blanche, à Willemstad, la capitale. Ce que nous devrons renouveler trois fois étant entrés et sortis deux fois de Curaçao. Ca nous aura, au moins, donner l’occasion de flâner un peu dans cette jolie ville aux allures de maisons de poupée… De construction hollandaise, elle arbore des façades de toutes les couleurs qui la rendent très attirante. Nous empruntons le pont flottant articulé, ou la navette lorsqu’il s’écarte pour laisser passer les bateaux, pour nous rendre de l’autre côté du bras de mer qui s’ouvre sur une grande baie à l’intérieur de la ville.

P1093459Les boutiques sont toutes plus kitchs les unes que les autres. Il faut dire que les filles ont des goûts vestimentaires bien différents des miens ! Je n’ai pas réussi à me trouver une simple petite robe légère et vraiment… Non, vraiment… Impossible de m’adapter aux paillettes des robes très courtes et très moulantes présentées dans les vitrines. Les modèles de chaussures sont tout aussi extravagants : de toutes les couleurs et même incrustées de diams ou de clous mais toujours très hautes perchées. Ici, la fille est une Bimbo. Nous avons entendu dire que le cadeau le plus fréquent offert aux jeunes filles par leurs parents, pour leur majorité, était une chirurgie esthétique pour se faire gonfler la poitrine et les fesses. Il paraitrait que cela conditionnerait leur réussite professionnelle ! Ceci concernerait davantage le continent, au Vénézuéla, mais vu les mensurations de certains mannequins dans les vitrines, Curaçao a l’air touché par cette folie !

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BONAIRE – LE PARADIS DES PLONGEURS

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Le seul mouillage autorisé borde la ville de Kralendijk. S’amarrer au milieu de centaines de bateaux, à 100 mètres de la rue, n’est pas franchement notre truc. Mais il faut voir le bon côté des choses : nous avons accès aux commodités en quelques minutes d’annexe… Les bouées d’amarrages ne sont qu’en double file tout le long de la baie et nous n’avons qu’un voisin… Mais surtout, cette côte est aussi un très beau site de plongée… là, juste sous nos coques !

02Nous avons justement rencontré des plongeurs parmi nos voisins de mouillage, à l’occasion d’abordages de nos deux petits pirates, pour Halloween. Notamment, Jean et Marjo, qui nous ont offert l’occasion de plonger avec eux plusieurs fois, chacun notre tour, sur différents endroits. Le tombant est extrêmement riche en coraux ; un gigantesque mur arborant des dizaines d’espèces, de toutes les formes, toutes les tailles et toutes les couleurs. Un chef d’œuvre de la nature qui offre à lui seul tout l’intérêt de la plongée. Et où on trouve du corail, on trouve de la vie. Nous avons croisé beaucoup d’espèces de poissons, dont entre autres un hippocampe, des crevettes nettoyeuses, d’énormes tarpons…

Nous adorons la plongée sous-marine, mais ce que nous pratiquons le plus souvent est la plongée en apnée. Notre dada, c’est la chasse... Bon, pas exactement la même… Marc remonte les poissons et moi, les photos. 24Alors, puisque nous y passons du temps et du cœur, nous avons décidé de nous perfectionner. Nous avons donc fait une formation sur l’apnée. Marc (alias l’homme de l’Atlantide) a poussé son entrainement à 3 journées de 8 heures, avec un record de profondeur à 40,80 mètres !!! Ben oui, 80 cm, ça compte à cette profondeur ! Ca représente quand-même environ 13 étages. Surtout qu’il faut les parcourir dans l’autre sens, les 13 étages, avant de reprendre sa respiration ! Quant à moi, je ne suis descendue qu’à 10 mètres mais, c’est parce que je ne voulais foutre la honte à Marc ! LOL. Le but étant de gagner en autonomie et en stabilité. J’ai fractionné ma formation pour me perfectionner, aussi, en photo sous-marine… Je ne sais pas si vous verrez la différence dans les prochaines galeries photos ! En tout cas, moi, ça m’éclate.

46Pour compléter nos excursions sous-marines à Bonaire, nous sommes allés « visiter » l’épave d’un cargo à 25/30 mètres de profondeur, accompagnés de Patricia et Jean-Louis, d’Anne-Julie. L’histoire raconte que son équipage a déserté le bateau après être tombé en panne de moteur. Trouvant la situation étrange, les autorités locales auraient découpé les cloisons du cargo et trouvé 2 tonnes de drogue à l’intérieur… Ceci 60explique cela. Etant immergée depuis presque 10 ans, la carcasse est encore entière, mais la vie aquatique y est déjà bien installée. D’énormes tarpons gisent entre deux eaux sans bouger comme postés devant l’épave pour monter la garde, un beau mérou s’est trouvé une bonne planque dans la coque, de nombreux sergent major vadrouillent à la surface de la carcasse recouverte de corail, chacun y a trouvé un p’tit coin pour s’abriter comme ce poisson ange royal.

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RECHERCHE JF AU PAIR DESESPEREMENT

Depuis le départ de Laëtitia et Julien, en février, on doit bien admettre qu’on ne s’en sort pas. Nous imaginons bien que vous avez tous l’impression qu’on vit des vacances à rallonge sur not’ bateau, au soleil… mais la réalité est toute autre ! Premièrement, Coco d’îles occupe Marc à plein temps avec tous ses petits soucis mécaniques ou électroniques. Il faut l’entretenir (nettoyage, révisions, réparations…). Pour vous faire une idée, imaginez l’entretien de votre maison, de votre jardin, de votre voiture et de votre vélo… mais en mettant le tout dans un shaker humide et salé ! Il n’existe pas une journée sans qu’il y ait quelque chose à « bidouiller ». Deuxièmement, les enfants accaparent presque tout mon temps. L’école, c’est moi qui m’y colle. S’il était volontaire, Tom pourrait travailler ses cours 3 heures par jour et 4 jours par semaine, mais ce serait trop simple. Il faut compter 2 matinées supplémentaires pour rattraper le temps perdu à flâner ou refuser d’étudier. Loann, lui, a besoin d’un accompagnement perpétuel… pour faire des activités éducatives, jouer avec lui, le surveiller. Ajoutez à ça la logistique de vie de famille (ménage, repas, courses, formalités) et il ne reste plus beaucoup de place à la détente et la découverte. Alors, quand nous faisons le point sur notre quotidien, nous comprenons vite d’où vient notre frustration. Il nous est devenu impossible de nous retrouver en amoureux, de plonger ou même lire un livre.

Nous nous rendons bien compte que tous les voyageurs en bateau ont les mêmes aléas que nous, que le CNED est toujours le point noir du voyage, qu’un capitaine est plus souvent en bleu de travail qu’en ciré (bon Marc lui, est toujours en slip ;-)), que tous les enfants se chamaillent et demandent beaucoup d’attention (comme à la maison mais 24H/24 et 7j/7). Beaucoup nous ont dit : « pourquoi ne prenez-vous pas une jeune fille au pair ? », et nous en connaissons aussi qui ont pris une nounou : nos amis de Noix de Muscade. Marc était pour depuis le début mais moi, j’avais du mal à me faire à l’idée… Le temps aidant, Marc a réussi à me convaincre. Alors, nous en avons beaucoup discuté et nous avons mis une annonce (ou plutôt 25 !) sur internet. Le deal est simple : nous proposons de profiter du voyage en échange d'un coup de main pour s'occuper des enfants.

Nous avons quand-même reçu environ 120 réponses ! Avis aux parents navigateurs intéressés : le site du guide du routard est à priori le plus approprié, en tout cas il arrive le premier, haut la main, sur le taux de réponses (80%). La tâche n’est pas simple compte tenu du fait qu’on va tout bonnement embarquer une personne qu’on ne connait absolument pas… à qui nous allons confier nos enfants et avec qui nous allons partager notre vie 24H/24 ! La seule communication à notre disposition passe par les échanges de mails et des entretiens de visu sur Skype. Cette activité nous prend beaucoup de temps. Il nous faut répondre à toutes les jeunes filles qui se sont donné la peine de nous écrire, nous en discutons beaucoup et nous échangeons des heures durant avec 3 jeunes filles qui ont retenu notre attention plus particulièrement. L’enjeu transforme le choix en torture : « et si on ne s’entendait pas »… « et si elle ne se rendait pas compte de la promiscuité »… « et si… » « et si… »… On a peur de se tromper, on a tellement peu d’éléments. On passe bientôt le canal de Panama et une fois dans le Pacific, il nous sera quasiment impossible de faire venir une autre jeune fille si ça ne collait pas avec celle-ci…

Allez, on fonce… Notre choix se porte sur Iris. Elle a 23 ans. Elle est éducatrice spécialisée. Elle semble sérieuse et réfléchie. Plutôt baroudeuse, elle est très motivée par ce projet. Elle arrive de France (Pornic) dans 8 jours ! Nous l'attendons avec impatience...

BONAIRE – L’ile aux flamants roses - 23 octobre 2012

Bonaire est une île hollandaise située au large du Vénézuéla. Les maîtres des lieux sont, ici, les cactus, les flamants roses et les ânes. Ca nous change des biquettes et de la luxuriance de la végétation antillaise.

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Notre tour de l’île en pick-up nous révèle de jolis paysages, plutôt arides dans l’ouest.

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Dans le sud, à la plage de Sorobon, fief des véliplanchistes, nous avons testé le stand up paddle, qui consiste à avancer, à la rame, debout sur une planche de surf… Pas si évident que ça n’y paraît.

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Il ne nous a jamais été donné d’approcher de si près de si beaux papillons que dans « Butterfly garden ». On reste scotché, à en loucher, devant les détails des motifs colorés de leurs ailes…

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Comment rester indifférent devant ces petites maisons, qui ressemblent davantage à des niches, mais qui, pourtant, abritaient les esclaves travaillant dans les salines. Les obélisques qui font front à la mer servaient alors de repérages pour les bateaux qui venaient acheter le sel. Les différentes couleurs de ces obélisques (rouge, orange, blanc et bleu : couleurs du drapeau néerlandais au 15ème siècle) représentaient quatre qualités de sels différentes.

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Les marais salants ont été notre première vision de Bonaire, avant même de s’y amarrer. Une fois, à terre, nous avons pu les admirer au soleil couchant.

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Un magnifique coucher de soleil se reflétant sur un des bassins condenseurs des salines, ça ne se décrit pas !

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