DOMINICA
On nous avait dit : la Dominique, c’est pauvre, ça craint, c’est risqué…
Et dire qu’on a failli ne pas y aller !
A ne pas confondre avec la République Dominicaine. L’île montagneuse et très verte, située entre la Guadeloupe et la Martinique, a gardé son charme authentique. Elle doit son nom au jour où elle a été découverte par Christophe Colomb : un dimanche… de novembre 1493. Les indiens Caraïbes ont repoussé, pendant plus d’un siècle, les français et les anglais qui se battaient sa colonisation, comme pour nombre des îles des petites Antilles. En 1783, les moyens importants des anglais ont fini par avoir raison d’eux malgré leur goût féroce d’indépendance. La présence des français laissa quand-même, derrière elle, de nombreux noms de lieux et surtout un patois très proche du créole parlé par toute la population, en plus de l’anglais. Aujourd’hui et depuis 1978, la Dominique a retrouvé son indépendance totale.
L’île ne peut donc compter que sur ses propres ressources, essentiellement agricoles (agrumes, fruits et cacao). Et le tourisme me direz-vous ?
Elle est dépourvue d’aéroport international, difficile à implanter dans ce décor escarpé. De plus, sa nature souvent impénétrable, ses plages grises et ses rivages abrupts n’attirent pas les complexes hôteliers luxueux. D’un côté, cela contribuerait à augmenter le pouvoir d’achat de ses habitants qui reste bien inférieur à celui de ses riches voisines rattachées à des métropoles. D’un autre, le coté sauvage de la belle « Dominica », préservée du tourisme de masse pour l’instant, n’est pas pour nous déplaire !
Dès notre arrivée dans la baie de Portsmouth, nous sommes accueillis par un des nombreux « Boats-Boys », guides officiels de l’ « Indian River Guide Association » qui offrent différents services comme la visite de la Rivière Indienne, une visite guidée dans l’île en voiture, ou encore un barbecue organisé le dimanche soir pour les plaisanciers du mouillage…
Soirée très bien organisée par une équipe souriante et agréable… Très sympa !