Adorable île habitée uniquement par les iguanes, réserve naturelle qui nous offre une faune et une flore préservée, plage bordée de cocotiers, mouillage paisible entouré d’eau cristalline… Le bonheur !
Venus avec nos amis, Pascal et Emilie, nous y resterons 4 jours. Nous y étions déjà venus lors de notre séjour en Gwada il y a 4 ans et nous y reviendrons, c’est sûr !
Et dire qu’on avait entendu et lu, qu’il n’était pas possible d’y aller avec son propre bateau… Pour info, aux navigateurs, c’est faux ! Il y a une dizaine de bouées de mouillages pour les plaisanciers. Il existe un gros business qui consiste à emmener les touristes passer la journée sur l’île en bateau et ils veulent sûrement éviter la concurrence !
Attention, l’accès se fait par une passe dans la barrière de corail assez étroite non balisée et qui, par mer formée, peut être difficile à visualiser.
Nous y avons retrouvé Laëtitia et Julien, venus passer la journée avec leurs amis, Jacky et Laura, via une de ces fameuses excursions. D’abord, une petite balade sur l’île nous a permis de rencontrer ses habitants les dinosaures - les iguanes - et d’admirer la mer dans tous ses états, à si peu de distance l’une de l’autre (2 photos ci-dessus). Puis, une autre petite balade sous l’eau nous a permis de rencontrer d’autres dinosaures - de petits requins citrons (1m20)-, une tortue, une grosse carangue qui semblait si attirée par Pascal qu’il a dû mettre sa palme entre eux pour refuser ses avances, des bancs de chirurgiens, un lutjan-mouton (gros pagre), un papillon-pyjama, des coffres, une raie, une murène, des perroquets, une orphie…
Après le départ des bateaux de « touristes » (les autres), île et plage deviennent « privées » ! Le kiff !!
Les 4 garçons s’en donnent à cœur-joie, ça patauge, ça observe les petits poissons (palomètes) qui viennent s’agglutiner autour d’Emilie, ça court après les tous petits requins qui rodent à 2 m de la plage, ça osculte les lambis et leurs drôles d’yeux qui sortent de leurs coquilles, ça grimpe sur les cocotiers, ça chasse du bernard l’ermite à tout va, ça joue du tam-tam sur les noix de coco… Bref, ils s’éclatent !
Du coup, on fait comme chez nous, on se fait un super barbecue sur la plage et c’est là qu’on a appris à choisir les bonnes cocos à déguster, ni trop jeunes, ni trop mûres… Marc nous en ouvrait tous les jours et elles ne faisaient pas long feu à nous 8.
En rentrant au bateau, nous avions la visite immédiate et régulière de Robert, un gros barracuda d’environ 1m30 qui n’était pas sans nous impressionner… D’ailleurs, j’imagine qu’il a bien dû se marrer le jour où Tom nous a fait sortir de l’eau tous les 2, en 2 secondes, en poussant des cris de frayeur, après l’avoir vu dans son masque !!
Il faut dire que ça a quand-même une sale gueule pleine de dents, un barracuda ! Ben, c’est vrai, y’a qu’à voir celui qui mange la maman de Némo !