Martinique

de l'autre coté de l'océan

Notre nouvel environnement nous enchante. Nous pouvons enfin profiter de la mer : les baignades autour de Coco d’îles tellement agréables quand on a chaud, la plage qui fait la joie de Tom, Loann et Nitro, la chasse sous-marine, passe-temps favori de Marc et Julien, toujours fiers de revenir les mains pleines de trésors pour les yeux ou les papilles, et la plongée bouteille qui nous permet d’entrer dans ce monde mystérieux où les filles s’extasient devant chaque petit être rencontré. Nos peaux ensoleillées se gorgent de vitamines D et nous donnent bonne mine. Nos dîners prennent de plus en plus souvent des allures d’apéros dinatoires. Nous prenons du bon temps et ça fait du bien !

PREMIERE PLONGEE EN MER POUR TOM

Avant de partir, Tom avait eu la chance de bénéficier d’un baptême en piscine avec un ami, moniteur de plongée. Encore merci à toi, Jeff. Afin de lui éviter d’avoir à gérer sa propre stabilisation dans l’eau et un équipement assez lourd, nous avons choisi une solution qui plus est rassurante pour nous. Il est simplement équipé de sa combine, palmes, masque, tuba et une petite ceinture de plomb. Son détendeur dont le tuyau est plus long qu’un standard est branché à la bouteille de Marc qui l’escorte en lui tenant la main.

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Il a été ravi de découvrir, comme nous, les fonds riches en coraux du petit « coin » que Marc nous a dégotté dans la baie de Sainte Anne, à 6/8 mètres de profondeur. Nous avons croisé, entre autres, des petits poissons perroquets bleus ou quadrillé à dominante noir et jaune, de grands oursins noirs et blancs, une langue de flamant (tout petit « escargot » à pois jaunes), un beau chevalier ponctué (à rayures noires et blanches sur la photo), des poissons trompette, d’énormes Bernard l’ermite qui avaient élu domicile dans des coquilles de lambis et toute une famille de langoustes (13).

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Et le lendemain, de retour sous l’eau pour essayer de repérer la cachette des langoustes avec Marc, nous avons pu voir d’autres espèces comme un poisson bourse, un poisson-coffre-baguette et un magnifique poisson-ange gris et jaune qui s’était retrouvé pris au piège dans un casier abandonné… Nous lui avons rendu sa liberté avec une certaine fierté !... Par contre, les langoustes avaient changé de planque !

a la peche...

7… de nos propres affaires !

Depuis son plus jeune âge, Loann aime jeter dans l’eau. A la maison, déjà, il lachait sa tototte dans les toilettes… alors, comment résister à l’envie de jeter quand on vit sur l’eau ?!

J’ai eu le malheur de laisser l’écoutille de notre cabine ouverte. Loann lui, a eu le bonheur de profiter de cette aubaine pour balancer toutes nos affaires à la mer !

Ancrés dans la baie, nous avons sauté à l’eau illico pour repêcher nos livres, lunettes, vêtements… Et après quelques bains de soleil, nous avons réussi à sauver nos livres, certes plus volumineux désormais !

 

Attention ça pique !

 8109Après une chasse sous-marine fructueuse de 19 poissons soldats (qui se trouvent être très savoureux au barbecue), et un poisson qui ressemble à une rascasse, Marc s’est piqué sur l’arrête dorsale de cette dernière et, vu l’ampleur de sa douleur et de la taille de sa main après une demi-heure, il lui a fallu aller à l’hôpital car ni la pharmacienne, ni le médecin ne savait quoi faire ! Aucun n’a su identifier la bestiole, elle est passée par « je ne sais pas ce que c’est », « Ah ! quelle horreur ! » un « poisson coffre », un « poisson 24H », un « poisson scorpion », un « poisson- crapaud »… au final, ce dernier est à priori le plus proche de la réalité sous un nom local. Le médecin de l’hôpital lui a assuré que c’est très bon… On ne le saura pas car après une bonne ballade en plein soleil dans un seau à travers la ville, il finira à l’eau, mort… quel gâchis ! La douleur est profonde et intense mais après une injection d’anti-inflammatoires, quelques jours de traitement carabiné, et exonération de tâches en tous genres, ce n’est plus qu’un mauvais souvenir.

 

Le rocher du Diamant et l'anse d'arlet

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11Une fois de plus, coincés en un endroit pour faire effectuer quelques réparations sur Coco d’Iles, nous profitons du week-end pour aller faire un tour du côté de la grande anse d’Arlet. En route, nous faisons une petite halte/chasse sous-marine près du Rocher du Diamant. 

 

 

 

 

 

Nos hommes, qui ont trouvé le fond d’un aspect lunaire très beau et le courant si fort qu’il leur a été presque impossible de revenir au bateau, nous ont remonté un poisson bourse et deux balistes noirs pour le déjeuner, et un poulpe qui finira au congel pour une autre occasion. Pour info, la chair du poisson bourse est fine et savoureuse et la peau du baliste noir est si épaisse qu’il a été impossible de lui couper la tête, cru et difficile à retirer même une fois cuit ! Pour le coup, l’effort n’en valait pas forcément la chandelle… enfin, évidemment, on fait les difficiles !     

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Pendant que nous faisions griller nos poissons, une petite tête de tortue est sortie de l’eau tout près du bateau. Laëtitia a plongé pour la retrouver sous l’eau, elle qui n’avait pas encore eu la chance de nager avec son animal fétiche. Nous y sommes retournés deux fois avec elle pour renouveler l’expérience qui reste inoubliable.             

Marc, qui lui avait repéré des langoustes, en bon chasseur, s’est chargé de notre dîner avec Julien. Ils nous ont rapporté 15 spécimens (1,7 kg) et comme elles étaient succulentes et qu’on avait tout mangé, ils n’ont pas pu résister à y retourner après le diner, vers minuit… 4 heures plus tard, ils sont rentrés le filet chargé de 30 langoustes (3,5 kg) ! Cette espèce de petite taille appartient, à priori, aux langoustes des « Caraïbes ».

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Le lendemain, nous avons appris qu’il n’était pas rare de croiser des requins taureaux qui viennent se nourrir la nuit dans cette zone. Heureusement, Marc et Julien n’ont pas vu l’ombre d’un aileron ! Ceci-dit, focalisés par leurs langoustes dans le faisceau de leur lampe, l’histoire ne dit pas si les requins ne les ont pas vus, eux !

 

au frais dans la foret tropicale

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Le week-end suivant, toujours pour les mêmes raisons, nous avons choisi une petite rando sur la route de la Trace qui mène à la montagne Pelée : la « Trace des Jésuites ». La ballade parmi les plantes géantes fut très agréable, puis la descente, souvent sous forme de hautes marches à travers les racines, est devenue plus abrupte pour arriver jusqu’à la rivière. Du coup, le retour nous a paru plus sportif ! Sur la fin, la nuit tombait et nous nous sommes retrouvés complètement entourés de lucioles. Sous les arbres, ça scintillait de partout dans l’obscurité… On se serait cru à un concert de Pascal Obispo du temps de « Lucie » LOL. C’était trop mignon !

 

fort de france et balata

 

Fort de France

Le dimanche, nous avons voulu visiter Fort de France mais nous aurions dû choisir un autre jour car tout était fermé, donc vide et calme.      

 

C’est pourquoi nous avons filé à Balata, tout près de la capitale, où se trouve une reproduction miniature du Sacré-Cœur de Montmartre et un jardin où nous avons pu apprécier la flore tropicale de Martinique (et d’ailleurs), faire une petite balade dans les hauteurs des arbres, sur des ponts suspendus, qui n’a nullement impressionné Loann, ni même sa chute dans un étang en voulant observer les poissons de plus près ! Plus de peur que de mal, enfin… pour nous car lui, s’est ré-agenouillé aussitôt au-dessus des carpes… Ca ne lui a même pas servi de leçon !

 

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Coté faune, Loann a fait la connaissance très sympathique (heureusement vu son insistance) d’un jeune chat roux et nous, nous avons eu la joie d’observer des colibris butiner les roses de Porcelaine tout en volant dans un battement d’ailes quasi invisible.

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