EN SELLE POUR DECOUVRIR ISABELA - 14 > 16 avril 2013
Notre arrivée à Isla Isabela, la plus grande île des Galàpagos est escortée, cette fois, par de majestueuses raies manta. La première que nous croisons doit faire dans les 4 mètres d’envergure. Elle reste là, à la surface, l’air paisible. Seules les extrémités de ses ailes sortent de l’eau de temps à autre. Elle ne semble pas effrayée par le bateau, ni même par ses moteurs. La mer est belle, ce qui nous permet de la voir très nettement. Nous distinguons parfaitement la forme de ses « mandibules ». A la cinquième raie rencontrée, Iris et moi descendons dans le bleu afin de les observer sous l’eau. Nous palmons de toutes nos forces pour la rattraper mais les mouvements lents et gracieux de ses puissantes nageoires sont bien plus efficaces. Iris a juste le temps de la voir changer de direction devant elle.
A terre, nous partons découvrir la belle Isabela. C’est à vélo que nous traversons le village et longeons le bord mer, où les vagues déferlent quatre par quatre, pour arriver dans le parc national. Nous croisons de nouveau une grosse tortue qui a droit à un gros câlin de Loann, ainsi que de beaux spécimens d’iguanes terrestres dont la taille des pattes griffues ne laisse pas indifférent ! Un vieil escalier de pierres nous mène à un joli point de vue de l’île. Nous continuons jusqu’au « mur des larmes ». Un mur de pierres empilées haut de 5 mètres, presqu’autant de large et long de 100, qui avait été construit par les prisonniers du pénitencier pendant la seconde guerre mondiale… pour les « occuper ».
Le lendemain, c’est à cheval que nous partons en excursion jusqu’au volcan Sierra Negra. L’un des plus actifs de l’archipel. La dernière éruption date d’octobre 2005.
La caldeira est immense. Son diamètre est de 10 kilomètres et sa profondeur en fait 2.
A partir de là, nous laissons les chevaux se reposer pour aller traverser le paysage noir des coulées de lave, à pied.
L’atmosphère qui y règne (lorsqu’on laisse le groupe s’éloigner) est un peu morbide. Plus un bruit n’est audible, car aucune vie n’existe dans cet environnement hostile.
Les cheminées hautes en couleurs sont impressionnantes et superbes.
Tom était ravi de retrouver des copains qu’il s’était fait aux Perlas et aussi, de pouvoir monter un cheval, et non un poney cette fois ! Loann a assuré comme un grand. Il a tenu pratiquement les 2H30 de marche à travers les cratères et les 2H30 à cheval (aller-retour). il a monté Caramelo avec maman mais c’est lui qui tenait les rênes !
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