DES ILES COCOS POUR LES COCO D’ILES – 21 > 27 janvier 2013

L’archipel des San Blas longe le Panama sur 205 kilomètres. Nous les parcourons d’est en ouest mais ne pouvons, ni ne désirons, nous arrêter sur chaque îlot. Ben oui, même en passant une seule journée sur chaque, il nous faudrait une année entière ! Pour la navigation, nous ne pouvons pas compter sur notre cartographie Navionics qui n’est absolument pas fiable quant à la situation des îles, aux San Blas. C’est-à-dire que si on la suivait les yeux fermés, on se retrouverait souvent sur la terre ! Nous utilisons donc, en parallèle, les cartes informatisées du livre « The Panama Cruising Guide » (Eric Bauhaus) avec un autre logiciel de navigation, Open CPN. Marc trace notre route dessus en utilisant un autre ordinateur, en relève des points GPS qu’il reporte sur notre cartographie habituelle.

Ilestu

En partant d’Ustupu, nous avions mis le cap pour Tupile, mais en passant devant ce petit îlot nommé Ilestu, Coco d’îles se sent l’envie de faire une petite halte. Bien à l’abri de l’îlet et de sa barrière de corail, notre coco a l’air plus détendu dans une eau plus claire. Sous ses coques, une immense patate de corail « fleur » s’étend à perte de vue. Après que Marc ait constaté un souci de fonctionnement de son moteur bâbord, nous le laissons se reposer. Et pendant ce temps-là, nous faisons un petit tour de l’île aux cocotiers ! Marc refait son stock de cocos et nous ramène 2 noix de coco germées. Nous avons donc désormais 2 petits cocotiers à bord. De retour sur notre coco à nous, Marc trouvera le petit souci de son moteur et l’aura vite guéri. En fait, le pré-filtre à gasoil était rempli d’eau, dû à la très mauvaise qualité du gasoil, ici.

11

Tout comme Ilestu, Aridup est une vraie cocoteraie naturelle. Nous en avons rencontré son propriétaire, Luis. Un indien Kuna qui vit là une bonne partie de l’année, avec 3 de ses cousins, femmes et enfants habitant sur le continent. Ils l’entretiennent et la chérissent. Ils ramassent les noix de cocos qui leur assurent un petit revenu. Ils ratissent. Ils brûlent les cocotiers morts qui sont souvent victimes des termites.

Farwell Island

Presque toutes les îles se ressemblent : un rond de sable qui ne dépasse pas 1 mètre au-dessus du niveau de la mer, coiffé d’un bouquet de cocotiers. Mais, elles ont toutes leur petit truc à elles. Farewell Island, elle, s’allonge en une langue de sable que les vagues se disputent en duel.

Accéder à la galerie photo complète de notre escale sur Ilestu, Aridup et Farewell Island