Détente à Los Roques - 3 > 15 octobre 2012

Après une belle boucle de sept mois dans les petites Antilles, nous reprenons maintenant notre cap vers l’ouest. Nous allons longer la côte nord de l’Amérique du sud. Nous devons naviguer au moteur pendant 48 heures, ne pouvant compter sur le vent pour nous porter jusqu’à Los Roques. Cet archipel formé par une cinquantaine d’ilôts ou cayes, se situe à 85 milles au large du Vénézuéla. Seule l’île principale, Gran Roque, est habitée. Classé Parc National depuis 1972, Los Roques abrite de nombreuses espèces d’oiseaux marins et une faune aquatique très riche, tout en préservant sa beauté naturelle.

carte los roqueslos roques photo aérienne

 

 

 

 

 

 

 

 Cet environnement répond davantage à nos attentes concernant le voyage en bateau. Nous aimons nous retrouver, seuls, au milieu d’une nature qui invite à la détente, loin des rythmes urbains… Profiter des eaux chaudes, des fonds coralliens poissonneux et du soleil.

Afin d’éviter l’insécurité qui règne au Vénézuéla, nous choisissons de ne pas aller y effectuer nos formalités d’entrée pour Los Roquès. Au bout de 3 jours sur place, nous avons la visite des autorités locales. Nous pouvons leur acheter notre clandestinité en échange d’un bakchich de cent dollars pour rester quatre jours supplémentaires… C’est toujours ça mais nous ne pouvons pas nous permettre de trainer trop longtemps dans ces eaux pourtant magnifiques, risquant de tomber sur une autre équipe moins conciliante et nous exposer à une lourde amende.

 

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Par sauts de puces, d’îlot en îlot, nous jetons l’ancre dans ses différentes eaux turquoises nuancées par des fonds tantôt sableux tantôt coralliens. Le décor est sobre et apaisant. Les îlots sont dénués de relief, les récifs sont souvent à fleur d’eau, les fonds coralliens sont intéressants, abritant de belles espèces moins communes telles que les poissons-anges ou les balistes royaux.

 

pépiteSur la plage, Marc et Tom jouent aux chercheurs d’or. Ils ont trouvé un « caillou » qui semble prometteur ! Ils sont tout excités… au point de retourner sur le bateau chercher une pioche ! Après une demi-heure d’efforts, ils ramènent leur trésor sur Coco d’îles et s’emparent d’outils pour en extraire le métal précieux emprisonné dans un agglomérat d’autres matières… Après avoir poli et désincrusté tous les morceaux de roches pour accéder au métal doré, on peut lire la déception sur leurs visages quand ils découvrent qu’il s’agit, en fait, d’un vieux boulon érodé… Mauvaise pioche !

 

Le temps orageux nous apporte la visite de centaines de fourmis volantes, pas bien méchantes, mais qui nous oblige à nous enfermer dans le bateau tous hublots fermés. Après avoir balayé leurs cadavres dans le cockpit, nous avons laissé place neuve pour une nouvelle invasion le lendemain soir… Cette fois, ce sont les yen-yen qui viennent se réfugier sur notre petite île flottante. Ceux-là sont un peu plus « féroces » et ils sont tellement petits qu’ils passent par les moustiquaires ! Hors de question de les laisser entrer, nous ne tenons pas à nous faire dévorer ! Rester enfermés sans pouvoir ventiler un air à 35°c pendant 2 soirs et 2 nuits, nous a résigné à quitter cet archipel pour de bon…

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