ANEGADA

12Encore un dépaysement ! A l’inverse de Virgin Gorda et de ses autres sœurs britanniques aux reliefs accidentés, la petite Anegada est un plateau corallien posé à fleur d’océan dont le point culminant ne dépasse pas 10 mètres d’altitude. On y sent également une forte influence américaine, un peu comme on avait ressenti à Saint-Martin.

Nous avons eu envie d’aller voir un petit peu ce qu’elle cache à l’intérieur… Nous avons 13donc loué une voiture… un pick-up dont la benne est aménagée avec deux banquettes. On se serait cru dans un safari… sous un soleil de plomb, la truffe au vent, sautillant sur le vieux macadam abîmé ou les pistes en terre battue, le paysage défilant sous nos yeux… avec un agréable sentiment de liberté dans le coeur !

Nous y avons découvert des terres très arides qui enferment des lagons où les flamants roses viennent faire trempette, de superbes plages sauvages, un modeste village en guise de capitale. Ici, des chèvres, moutons, poules et autres vaches broutent sur le bord de la route, des maisons qui ressemblent parfois à des cabanes rafistolées, une église en bois, une école… mais pas de commerce… Nous avons sûrement mal cherché ! L’île nous a parue déserte. Il faut dire qu’elle ne compte que 350 habitants et qu’une bonne partie s’était regroupée sur le terrain de basket pour une sorte de kermesse avec concours de sauts à la corde en free style. Leur prof, accompagné de sa troupe, nous a d’ailleurs ensuite gentiment guidé jusqu’à un restaurant en bord de mer où ils allaient fêter leur représentation réussie et où nous avons eu droit à une nouvelle démonstration. Au menu : langoustes !

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Le lendemain, nous avons passé la journée sur une plage que nous avions repérée. Là, un petit resto local tenu par une petite dame qui vous montre dans sa petite cuisine ce que vous n’arrivez pas à comprendre en anglais et qui vous prépare à manger pendant que vous nagez et vous prévient quand c’est prêt ! Derrière sa cuisine, sous les arbres : des dizaines de Bernard l’ermite gros comme le poing qui font la joie et l’émerveillement de Loann pendant des heures ! En continuant le court chemin bordé de coquilles de Lambis, on arrive sur la plage déserte aménagée de quelques fauteuils en bois qui dominent une vue magnifique et relaxante. Après avoir dégusté cabri et lambis tous les cinq, Marc est allé chercher un lambi qu’il a offert à un ami pêcheur de la propriétaire du resto en échange d’un cours d’extraction de la bête de sa maison, qui, si on ne connait pas la technique, est une tâche carrément impossible !! Une petite sieste pour Loann avec Papy sur la plage et une visite des fonds sous-marins pour Tom, Marc et moi. Un fort courant rend la ballade moins relaxe et l’eau plus trouble mais qui n’empêche pas Marc, accompagné de Tom, d’aller dénicher quatre grosses langoustes de sous leurs rochers ! Chose promise, chose due ! (pour Papa)… Ainsi que deux beaux lambis et deux petits seaux de bigorneaux (cueillette des enfants).

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Très bon souvenir de cette petite île paisible et modeste.

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