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RETOUR AU SOLEIL – 17 > 22 septembre 2012

Nous sommes partis de Savigny (notre ville, en France) à 4 heures du matin, le 17 septembre 2012. Nous sommes arrivés à Grenade, 25 heures plus tard, à 23 heures, heure locale, sans pouvoir vraiment dormir car Loann était complètement décalé. Autant le voyage pour aller en France s’était parfaitement bien déroulé, avec 3 vols et un changement d’aéroport, sans encombre et sans impatience de la part de notre petit bout qui n’avait alors qu’à peine 3 ans. Autant, le retour a été interminable et lourd, sans compter les contrôles douaniers répétés de nos sacs, article par article, et la perte de nos bagages…

Notre retour à Grenade est donc difficile. Le manque de sommeil nous pèse. La chaleur écrasante de la saison des pluies contraste trop avec le frigo aérien. Le décalage horaire n’aidant pas, il aura encore fallu que nous restions coincés à Grenada Marine, donc posé à terre, pendant encore une petite semaine bien trop longue… Il fallait s’en douter, sept semaines auront été apparemment insuffisantes au chantier pour effectuer les interventions prévues !

Autant vous dire que retrouver le bateau en chantier (le congel au milieu du carré…), déballer tous nos bagages, laver le linge, démarrer les cours de CM1, découvrir les innombrables bêtises des intervenants, nettoyer la moisissure qui s’était installée sournoisement dans tous les recoins de Coco d’îles… se faire littéralement dévorer par les moustiques… aura été une vraie partie de plaisir, vécue dans la joie et la bonne humeur…

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MISE A SEC DE COCO D’ILES – 27 juillet > 17 septembre 2012

Nous arrivons à Grenada Marine, où nous sortons Coco d’îles de l’eau pendant 1 mois et demi. Le temps pour nous de retourner à la source, retrouver nos familles et amis, après 1 an d’éloignement, et pour le bateau de se refaire faire une beauté pendant notre absence.

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Le check up de Coco d’îles : on va lui changer son antifouling*, faire les révisions du groupe électrogène et des deux moteurs du bateau, les vidanges des deux embases, une retouche de gel coat, etc... Un technicien Lagoon va aussi venir s’occuper de lui pendant 15 jours : une soixantaine de points SAV à voir, quand-même ! Dont, par exemple, le démontage et remontage de la porte d’entrée ainsi que tous les meubles accolés, pour la remettre d’équerre car l'angle de son encadrement étant d’environ 100/110° jusqu’alors, ça l’empêchait de fermer correctement ; le changement de la porte de notre conservateur qui fuit encore quotidiennement, malgré un changement déjà réalisé ainsi que le changement des plinthes du meuble concerné puisqu’elles avaient fini par pourrir, le 3ème remplacement de nos pare brises, l’étanchéité de la jonction pont/coque bâbord car nous avions des petites entrées d’eau dans nos salles d’eau, le remplacement du plan de travail du cockpit puisqu’il était fendu dès la livraison du bateau…

Pendant ce temps, en France, nous nous réjouissons de retrouver nos proches, les uns après les autres. Une soixantaine de bons repas partagés, souvent arrosés, en l’espace des 7 semaines (je vous laisse faire le calcul), nous aurons lestés de quelques kilos supplémentaires, chacun !

*l’antifouling est une peinture spéciale, qu’on applique sur les parties immergées des coques des bateaux, qui minimise l’accumulation les algues et coquillages.

CANOUAN 18>20 juillet 2012

Lors de notre premier passage ici, nous avions déjà beaucoup aimé ce mouillage à Canouan. Le cadre est enchanteur et nous sommes seuls. Tom et Thomas accompagnent Marc à la chasse et s’essaient au fusil harpon. Ils nous remontent des poissons et sont très contents de leurs prises. Ils cueillent aussi des bulots dont un spécimen impressionnant, il aura fallu le couper en morceaux pour le manger !

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Deux pêcheurs, dont un sur une embarcation très ingénieuse, sont venus nous proposer des langoustes. Le principe est plutôt de passer une commande qui sera ensuite fraichement pêchée. Marc a préféré accompagner le deuxième, quitte à lui acheter quand-même. C’est ainsi qu’il a découvert que le lasso du pêcheur, bricolé avec un bâton et un fil de fer fin, était plus efficace que celui qu’il avait acheté dans le commerce. Il lui a donc demandé de lui en fabriquer un.

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TOBAGO CAYS 20>22 juillet 2012

27Dans la famille Grenadines, je voudrais la « mer » turquoise, le « paire » de cocotiers, la « grande-barrière » de corail et les « petits » tortues et poissons colorés ! Bonne pioche aux Tobago Cays !!!

08Cinq petites îles inhabitées, aux allures paradisiaques. Juste des cocotiers en touffes sur des bancs de sable blanc, éparpillés dans une eau turquoise de chez turquoise, entourée et abritée par une grande barrière de corail en forme de fer à cheval.

Tous les cinq, équipés de nos palmes, masques et tubas, nous n’avons eu qu’à faire trempette dans l’eau translucide depuis la langue de sable de Baradal pour rencontrer des tortues. A la demande express de Christophe, lui aussi fan de tortues, je vous laisse regarder Loann, Thomas et Tom, tenter de les poursuivre sur cette vidéo…

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MUSTIQUE 16>17 juillet 2012

A l’origine, les plages de Mustique n’étaient fréquentées que par quelques pêcheurs. C’est à la fin des années 60 que cette île fut investie par un riche promoteur anglais, Colin Tennant. La princesse Margaret fut alors l’une des premières propriétaires d’une de ces luxueuses demeures qui surplombent son littoral. Depuis, d’autres célébrités telles que Mick Jagger, Raquel Welch ou encore David Bowie, sont venus acquérir leur petit bout de paradis, ce qui, depuis, a valu le surnom bien mérité d’« île aux milliardaires » à ce Beverly Hills version Island.

 

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Très peu de voitures circulent sur l’île. Notre excursion se fera donc en voiturette de golf : excellent ! C’est à l’air libre et à l’allure d’une promenade que nous parcourons les rues d’une Mustique propre, calme et classe. On sent qu’il y fait bon vivre. Sans trop jouer les voyeurs, nous sommes tous émoustillés à l’idée de découvrir des propriétés savamment paysagées et des villas de « dingue » mais… cela va de soi… il ne fallait pas trop rêver… la devise est bien connu : « pour vivre heureux, vivons cachés »… Nous aurons donc dû nous contenter des entrées de demeures qui pouvaient cependant, déjà, nous donner un bon aperçu du standing caché tout au fond du chemin.

 

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Coté mer ? c’est tout aussi parfait. Des plages de sable blanc, bordées de végétation et baignées par une eau turquoise offrant des fonds coralliens superbes… Cette île est une carte postale grandeur nature !!

 

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